Référence de l’API QuerySet
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Ce document détaille l’API des objets QuerySet
. Il augmente les contenus présentés dans les guides des modèles et des requêtes de base de données, il est donc conseillé de lire et de comprendre ces derniers avant de lire celui-ci.
Tout au long de cette référence, nous utiliserons les modèles d’exemple Weblog présentés dans le guide des requêtes de base de données.
Quand les objets QuerySet
sont évalués¶
En interne, un objet QuerySet
peut être construit, filtré, segmenté ou transmis sans devoir accéder à la base de données. Aucune activité de base de données n’est effectivement créée tant qu’une action ne provoque pas l’évaluation du jeu de requête.
Un QuerySet
est évalué dans les contextes suivants :
Itération. Un
QuerySet
est itérable, et il exécute sa requête de base de données lors de la première itération. Par exemple, ceci affiche le titre de tous les articles de la base de données :for e in Entry.objects.all(): print(e.headline)
Note : ne faites pas cela si vous voulez uniquement savoir s’il existe au moins un résultat. Il est plus efficace d’utiliser
exists()
.Segmentation. Comme expliqué dans Limitation des QuerySet, un
QuerySet
peut être segmenté par la syntaxe de segmentation de liste de Python. La segmentation d’unQuerySet
non évalué renvoie habituellement un autre objetQuerySet
non évalué, mais Django exécute la requête de base de données si vous employez le paramètrestep
de la syntaxe de segmentation, et dans ce cas, une liste est renvoyée. La segmentation d’unQuerySet
qui a été évalué renvoie également une liste.Notez également que bien que la segmentation d’un objet
QuerySet
non évalué renvoie un autreQuerySet
non évalué, sa modification ultérieure (par ex. par l’ajout de filtres ou en modifiant l’ordre de tri) n’est plus permise, car cela se traduirait difficilement en termes SQL et la signification d’une telle opération ne serait pas claire non plus.« Pickling »/mise en cache. Consultez la section suivante pour plus de détails sur les implications du « pickling » des objets QuerySets. L’élément important dans la perspective de cette section est que les résultats sont lus à partir de la base de données.
repr(). Un
QuerySet
est évalué lorsqu’on l’inclut dans un appelrepr()
. Ceci pour des raisons pratiques dans l’interpréteur interactif Python, afin de pouvoir visualiser immédiatement les résultats en utilisant l’API de manière interactive.len(). Un
QuerySet
est évalué lorsqu’on l’inclut dans un appellen()
. Ceci renvoie comme prévu la longueur de la liste résultante.Note : si vous avez seulement besoin de connaître le nombre d’enregistrements du résultat (et que vous n’avez pas besoin des objets eux-mêmes), il est bien plus efficace de gérer la comptabilisation au niveau de la base de données en utilisant le code SQL
SELECT COUNT(*)
. Django fournit une méthodecount()
précisément pour cette raison.list(). Force l’évaluation d’un
QuerySet
lorsqu’on l’inclut dans un appellist()
. Par exemple :entry_list = list(Entry.objects.all())
bool(). Le test d’un
QuerySet
dans un contexte booléen, comme par exemple en employantbool()
,or
,and
ouif
, va provoquer l’exécution de la requête. S’il existe au moins un résultat, leQuerySet
renverraTrue
, sinonFalse
. Par exemple :if Entry.objects.filter(headline="Test"): print("There is at least one Entry with the headline Test")
Note : si tout ce qui vous intéresse est de déterminer s’il existe au moins un résultat (et que vous n’avez pas besoin des objets eux-mêmes), il est plus efficace d’utiliser
exists()
.
QuerySet
et « pickling »¶
Si vous transformez un QuerySet
par pickle
, cela force tous les résultats à être chargés en mémoire avant le processus de pickling. Cette opération précède généralement une mise en cache, et lorsque le jeu de requête est récupéré du cache, il est souhaitable que les résultats soient disponibles et prêts à être utilisés (une lecture depuis la base de données peut prendre du temps, ce qui annulerait l’avantage du cache). Cela signifie que lorsqu’un objet QuerySet
est reconstruit depuis sa représentation « pickle », il contient les résultats du moment où il a été transformé par « pickle », et non pas les résultats du moment actuel en base de données.
Si vous ne vouliez que mettre en « pickle » les informations utiles pour recréer le QuerySet
à partir de la base de données au moment voulu, fournissez à pickle l’attribut query
de QuerySet
. Vous pouvez ensuite recréer le QuerySet
original (sans chargement des résultats) en écrivant du code semblable à ceci :
>>> import pickle
>>> query = pickle.loads(s) # Assuming 's' is the pickled string.
>>> qs = MyModel.objects.all()
>>> qs.query = query # Restore the original 'query'.
L’attribut query
est un objet opaque. Il constitue la représentation interne de la construction de la requête et ne fait pas partie de l’API publique. Cependant, la sérialisation et la désérialisation « pickle » du contenu de cet attribut est une opération sûre (et totalement acceptable).
API QuerySet
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Voici la déclaration formelle d’un QuerySet
:
-
class
QuerySet
(model=None, query=None, using=None, hints=None)¶ Normalement, lorsqu’on manipule un
QuerySet
, on le fait en enchaînant des filtres. Pour accomplir cela, la plupart des méthodes deQuerySet
renvoient de nouveaux objetsQuerySet
. Ces méthodes sont décrites en détails plus loin dans cette section.La classe
QuerySet
possède deux attributs publics qu’il est possible d’utiliser pour introspection :-
ordered
¶ True
si leQuerySet
est trié, c’est-à-dire qu’il comporte une clauseorder_by()
ou un tri par défaut au niveau du modèle. Sinon, la valeur estFalse
.
-
db
¶ La base de données utilisée si la requête est exécutée tout de suite.
Note
Le paramètre
query
deQuerySet
existe pour que des sous-classes spécialisées puissent reconstruire l’état interne des requêtes. La valeur du paramètre est une représentation opaque de l’état de la requête et ne fait pas partie de l’API publique. En d’autres termes, si vous vous demandez ce que c’est, c’est que vous n’en avez pas besoin.-
Méthodes renvoyant de nouveaux QuerySet
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Django fournit un grand nombre de méthodes d’affinage des QuerySet
qui modifient soit le type de résultats renvoyés par le QuerySet
ou sa façon d’exécuter la requête SQL.
filter()
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filter
(**kwargs)¶
Renvoie un nouveau QuerySet
contenant les objets qui répondent aux paramètres de recherche donnés.
Les paramètres de recherche (**kwargs
) doivent être dans le format décrit dans Recherches dans les champs ci-dessous. Plusieurs paramètres sont combinés via AND
dans l’instruction SQL sous-jacente.
Si vous avez besoin d’exécuter des requêtes plus complexes (par exemple des requêtes contenant des instruction avec OR
(OU)), vous pouvez utiliser des objets Q
.
exclude()
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exclude
(**kwargs)¶
Renvoie un nouveau QuerySet
contenant les objets qui ne répondent pas aux paramètres de recherche donnés.
Les paramètres de recherche (**kwargs
) doivent être dans le format décrit dans Recherches dans les champs ci-dessous. Plusieurs paramètres sont combinés via AND
dans l’instruction SQL sous-jacente, et le tout est englobé dans un NOT()
.
Cet exemple exclut tous les éléments dont pub_date
est postérieure à 2005-1-3 ET dont headline
contient « Hello » :
Entry.objects.exclude(pub_date__gt=datetime.date(2005, 1, 3), headline='Hello')
En termes SQL, cela donne :
SELECT ...
WHERE NOT (pub_date > '2005-1-3' AND headline = 'Hello')
Cet exemple exclut tous les éléments dont pub_date
est postérieure à 2005-1-3 OU dont headline
contient « Hello »
Entry.objects.exclude(pub_date__gt=datetime.date(2005, 1, 3)).exclude(headline='Hello')
En termes SQL, cela donne :
SELECT ...
WHERE NOT pub_date > '2005-1-3'
AND NOT headline = 'Hello'
Notez que le second exemple est plus restrictif.
Si vous avez besoin d’exécuter des requêtes plus complexes (par exemple des requêtes contenant des instruction avec OR
(OU)), vous pouvez utiliser des objets Q
.
annotate()
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annotate
(*args, **kwargs)¶
Annote chaque objet du QuerySet
avec la liste fournie d”expressions de requêtes. Une expression peut être une valeur simple, une référence à un champ du modèle (ou de tout modèle lié) ou une expression d’agrégation (moyennes, sommes, etc.) qui a été calculée sur les objets en liaison avec les objets du QuerySet
.
Chaque paramètre d’annotate()
est une annotation qui sera ajoutée à chaque objet du QuerySet
renvoyé.
Les fonctions d’agrégation fournies par Django sont décrites plus loin dans Fonctions d’agrégation.
Les annotations spécifiées par des paramètres nommés utilisent la clé comme alias d’annotation. Les paramètres anonymes seront dotés d’un alias généré automatiquement sur la base du nom de la fonction d’agrégation et du champ de modèle sur lequel porte l’agrégation. Seules les expressions d’agrégation qui font référence à un seul champ peuvent constituer des paramètres anonymes. Tout le reste doit se présenter sous la forme d’un paramètre nommé.
Par exemple, si vous avez affaire à une liste de blogs, il peut être intéressant de déterminer le nombre d’articles écrits dans chaque blog :
>>> from django.db.models import Count
>>> q = Blog.objects.annotate(Count('entry'))
# The name of the first blog
>>> q[0].name
'Blogasaurus'
# The number of entries on the first blog
>>> q[0].entry__count
42
Le modèle Blog
ne définit pas d’attribut entry__count
par lui-même, mais en utilisant un paramètre nommé pour définir la fonction d’agrégation, vous pouvez contrôler le nom de l’annotation :
>>> q = Blog.objects.annotate(number_of_entries=Count('entry'))
# The number of entries on the first blog, using the name provided
>>> q[0].number_of_entries
42
Pour une présentation approfondie de l’agrégation, consultez le guide thématique sur l’agrégation.
order_by()
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order_by
(*fields)¶
Par défaut, les résultats renvoyés par un QuerySet
sont triés selon le tuple de tri défini par l’option ordering
de la classe Meta
du modèle. Vous pouvez surcharger cela pour chaque QuerySet
en utilisant la méthode order_by
.
Exemple :
Entry.objects.filter(pub_date__year=2005).order_by('-pub_date', 'headline')
Les résultats ci-dessus seront triés par pub_date
dans l’ordre chronologique inverse, puis par headline
dans l’ordre alphabétique. Le signe moins devant "-pub_date"
indique l”inversion de l’ordre de tri. Pour trier de manière aléatoire, utilisez "?"
comme ceci :
Entry.objects.order_by('?')
Note : les requêtes order_by('?')
peuvent être coûteuses et lentes, en fonction du moteur de base de données utilisé.
Pour trier selon un champ d’un autre modèle, utilisez la même syntaxe que lorsque vous interrogez la base de données en traversant des relations. C’est-à-dire, le nom du champ suivi d’un double soulignement (__
), suivi du nom du champ du nouveau modèle, et ainsi de suite pour autant de modèles que vous souhaitez combiner. Par exemple :
Entry.objects.order_by('blog__name', 'headline')
Si vous essayez de trier selon un champ qui constitue une relation vers un autre modèle, Django utilise le tri par défaut du modèle lié, ou trie selon la clé primaire du modèle lié si aucun attribut Meta.ordering
n’est présent. Par exemple, comme le modèle Blog
ne possède par d’ordre de tri par défaut :
Entry.objects.order_by('blog')
… est identique à :
Entry.objects.order_by('blog__id')
Si Blog
comportait ordering = ['name']
, alors le premier jeu de requête serait identique à :
Entry.objects.order_by('blog__name')
Il est aussi possible de trier par des expressions de requête en appelant asc()
ou desc()
sur l’expression :
Entry.objects.order_by(Coalesce('summary', 'headline').desc())
asc()
et desc()
possèdent des paramètres (nulls_first
and nulls_last
) qui contrôlent la manière dont sont triées les valeurs nulles.
Soyez prudent lorsque vous triez selon des champs de modèles liés et que vous utilisez également distinct()
. Consultez la note dans distinct()
pour une explication sur l’impact possible du tri selon des modèles liés sur les résultats attendus.
Note
Il est autorisé de définir un champ multivalué comme critère de tri (par exemple, un champ ManyToManyField
ou la relation inverse d’un champ ForeignKey
).
Considérez ce cas :
class Event(Model):
parent = models.ForeignKey(
'self',
on_delete=models.CASCADE,
related_name='children',
)
date = models.DateField()
Event.objects.order_by('children__date')
Dans ce cas, il est possible que plusieurs données de tri existent pour chaque Event
. Un Event
avec plusieurs children
sera renvoyé plusieurs fois dans le nouveau QuerySet
créé par order_by()
. En d’autres termes, l’application de order_by()
sur le QuerySet
peut renvoyer plus d’éléments que l’ensemble de départ, ce qui n’est ni le résultat attendu, ni utile.
Ainsi, il faut être très prudent lorsqu’on utilise un champ multivalué pour trier des résultats. Si vous pouvez être certain qu’il n’y aura qu’une donnée de tri pour chaque élément que vous triez, cette approche ne devrait pas poser de problème. Dans le cas contraire, vérifiez soigneusement que les résultats correspondent à votre attente.
Il n’est pas possible d’indiquer si le tri doit être sensible à la casse ou non. Dans cette optique, Django trie les résultats en fonction du comportement habituel de tri du moteur de base de données.
Vous pouvez trier selon un champ converti en minuscules avec Lower
, ce qui aboutira à un tri insensible à la casse :
Entry.objects.order_by(Lower('headline').desc())
Si vous ne voulez pas qu’une requête soit triée, même pas selon le tri par défaut, appelez order_by()
sans paramètre.
Vous pouvez savoir si une requête est triée ou pas en interrogeant l’attribut QuerySet.ordered
, qui vaut True
lorsque le QuerySet
a été trié d’une manière ou d’une autre.
Chaque appel à order_by()
efface tout ordre de tri préexistant. Par exemple, cette requête sera triée par pub_date
et non pas par headline
:
Entry.objects.order_by('headline').order_by('pub_date')
Avertissement
Le tri n’est pas une opération anodine. Chaque champ ajouté dans les critères de tri implique un coût au niveau de la base de données. Chaque clé étrangère ajoutée inclut aussi implicitement tous ses champs de tri par défaut.
Si une requête ne possède pas d’ordre de tri, les résultats sont renvoyés de la base de données dans un ordre non défini. Un ordre particulier ne peut être garanti que si l’ordre se base sur un ou des champs qui identifient chaque objet du résultat de manière unique. Par exemple, si un champ nom
n’est pas unique, le tri par ce champ ne garantit pas que les objets de même nom apparaissent toujours dans le même ordre.
reverse()
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reverse
()¶
Utilisez la méthode reverse()
pour inverser l’ordre dans lequel les éléments d’un jeu de requête sont renvoyés. En appelant reverse()
une seconde fois, l’ordre est rétabli selon l’ordre initial normal.
Pour récupérer les cinq « derniers » éléments d’un jeu de requête, vous pourriez écrire cela :
my_queryset.reverse()[:5]
Notez que ce n’est pas tout à fait la même chose que de segmenter à partir de la fin d’une liste en Python. L’exemple ci-dessus renvoie en premier le dernier élément, puis l’avant-dernier et ainsi de suite. Si nous avions une liste Python et que nous avions appliqué list[-5:]
, nous aurions obtenu les 5 derniers éléments. Django ne prend pas en charge ce mode d’accès avec les jeux de requête (segmentation à partir de la fin), car il n’est pas possible de le faire efficacement en SQL.
Signalons également que reverse()
ne devrait généralement être appelé que pour un QuerySet
dont l’ordre de tri est défini (par exemple, lors d’une requête sur un modèle définissant un tri par défaut ou en appelant order_by()
). Si un QuerySet
donné ne comporte pas d’ordre de tri, l’appel reverse()
sur cet objet n’a pas d’effet réel (le tri n’étant pas défini avant l’appel à reverse()
, il ne le sera pas plus après).
distinct()
¶
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distinct
(*fields)¶
Renvoie un nouveau QuerySet
utilisant SELECT DISTINCT
dans sa requête SQL. Les lignes dupliquées sont alors supprimées des résultats de la requête.
Par défaut, un QuerySet
n’élimine pas les lignes dupliquées. En pratique, c’est rarement un problème, car les requêtes simples comme Blog.objects.all()
n’introduisent pas la possibilité de lignes de résultats dupliquées. Cependant, si la requête s’étend sur plusieurs tables, il est possible d’obtenir des résultats dupliqués lors de l’évaluation du QuerySet
. C’est alors que distinct()
devient utile.
Note
Tout champ mentionné dans un appel order_by()
est inclus dans les colonnes SELECT
de l’instruction SQL. Cela peut parfois amener à des résultats inattendus lors d’une utilisation conjointe avec distinct()
. Si vous triez en fonction de champs d’un modèle lié, ces champs seront ajoutés aux colonnes sélectionnées et certaines lignes qui seraient normalement dupliquées (donc supprimées) apparaissent alors comme distinctes. Comme ces colonnes supplémentaires n’apparaissent pas dans les résultats renvoyés (elles ne servent qu’au tri), il peut sembler que des lignes dupliquées, non distinctes sont renvoyées malgré tout.
De même, si vous utilisez une requête values()
pour limiter les colonnes sélectionnées, toute colonne mentionnée dans order_by()
(ou dans un tri par défaut d’un modèle) fera tout de même partie de la requête et pourrait interférer avec l’unicité des résultats.
La morale à retenir est que si vous utilisez distinct()
, vous devez rester prudent lors des tris selon des modèles liés. De même, lorsque vous combinez l’utilisation de distinct()
et de values()
, soyez prudent avec les champs de tri qui ne figurent pas dans l’appel à values()
.
Avec PostgreSQL uniquement, vous pouvez transmettre des paramètres positionnels (*fields
) afin de préciser les noms des champs sur lesquels l’instruction DISTINCT
s’applique. Cela produit une requête SQL du genre SELECT DISTINCT ON
. Voici la différence. Pour un appel distinct()
normal, la base de données compare chaque champ de chaque ligne pour déterminer quelles lignes sont distinctes. Lors d’un appel distinct()
qui spécifie des noms de champs, la base de données ne compare que les champs indiqués pour déterminer les lignes distinctes.
Note
Lorsque vous indiquez des noms de champs, vous devez fournir une clause order_by()
pour le QuerySet
, et les champs dans order_by()
doivent commencer par les champs de distinct()
, dans le même ordre.
Par exemple, SELECT DISTINCT ON (a)
renvoie la première ligne pour chaque valeur différente dans la colonne a
. Si vous n’indiquez pas de tri, le choix de la ligne renvoyée est arbitraire.
Exemples (à partir du deuxième exemple, cela ne fonctionne qu’avec PostgreSQL) :
>>> Author.objects.distinct()
[...]
>>> Entry.objects.order_by('pub_date').distinct('pub_date')
[...]
>>> Entry.objects.order_by('blog').distinct('blog')
[...]
>>> Entry.objects.order_by('author', 'pub_date').distinct('author', 'pub_date')
[...]
>>> Entry.objects.order_by('blog__name', 'mod_date').distinct('blog__name', 'mod_date')
[...]
>>> Entry.objects.order_by('author', 'pub_date').distinct('author')
[...]
Note
Gardez en tête que order_by()
utilise les éventuels ordres de tri par défaut définis pour les modèles liés. Il peut être nécessaire de trier explicitement selon le nom _id
de la relation ou selon le champ référencé pour s’assurer que les expressions DISTINCT ON
correspondent à celles du début de la clause ORDER BY
. Par exemple, si le modèle Blog
définit un tri ordering
selon son champ name
:
Entry.objects.order_by('blog').distinct('blog')
…ne fonctionnera pas car la requête serait triée par blog__name
et ne correspondra donc pas à l’expression DISTINCT ON
. Il faudrait trier explicitement selon le champ _id
de la relation (blog_id
dans ce cas) ou selon le champ référencé (blog__pk
) pour être certain que les deux expressions correspondent.
values()
¶
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values
(*fields, **expressions)¶
Renvoie un QuerySet
qui renvoie des dictionnaires lorsqu’on l’utilise de manière itérable, au lieu d’instances de modèles.
Chacun de ces dictionnaires représente un objet, les clés correspondant aux noms d’attributs des objets de modèle.
Cet exemple compare les dictionnaires de values()
avec des objets de modèle normaux :
# This list contains a Blog object.
>>> Blog.objects.filter(name__startswith='Beatles')
<QuerySet [<Blog: Beatles Blog>]>
# This list contains a dictionary.
>>> Blog.objects.filter(name__startswith='Beatles').values()
<QuerySet [{'id': 1, 'name': 'Beatles Blog', 'tagline': 'All the latest Beatles news.'}]>
La méthode values()
accepte des paramètres positionnels facultatifs, *fields
, qui définissent les noms de champs auxquels l’instruction SELECT
se limitera. Si vous renseignez ces paramètres, chaque dictionnaire du résultat ne contiendra que les clés/valeurs des champs qui ont été indiqués. Si aucun de ces paramètres n’est présent, chaque dictionnaire du résultat contiendra une clé et une valeur pour tous les champs de la table de base de données correspondante.
Exemple :
>>> Blog.objects.values()
<QuerySet [{'id': 1, 'name': 'Beatles Blog', 'tagline': 'All the latest Beatles news.'}]>
>>> Blog.objects.values('id', 'name')
<QuerySet [{'id': 1, 'name': 'Beatles Blog'}]>
La méthode values()
accepte également des paramètres nommés facultatifs, **expressions
, qui sont transmis par annotate()
:
>>> from django.db.models.functions import Lower
>>> Blog.objects.values(lower_name=Lower('name'))
<QuerySet [{'lower_name': 'beatles blog'}]>
Vous pouvez utiliser les requêtes intégrées ou personnalisées dans les tris. Par exemple
>>> from django.db.models import CharField
>>> from django.db.models.functions import Lower
>>> CharField.register_lookup(Lower)
>>> Blog.objects.values('name__lower')
<QuerySet [{'name__lower': 'beatles blog'}]>
Une agrégation à l’intérieur d’une clause values()
est appliquée avant les autres paramètres dans la même clause. Si vous avez besoin de grouper selon une autre valeur, ajoutez-la plutôt à une clause values()
précédente. Par exemple :
>>> from django.db.models import Count
>>> Blog.objects.values('entry__authors', entries=Count('entry'))
<QuerySet [{'entry__authors': 1, 'entries': 20}, {'entry__authors': 1, 'entries': 13}]>
>>> Blog.objects.values('entry__authors').annotate(entries=Count('entry'))
<QuerySet [{'entry__authors': 1, 'entries': 33}]>
Quelques subtilités qui valent la peine d’être mentionnées :
Si un champ appelé
foo
est un champForeignKey
, l’appelvalues()
par défaut renvoie une clé de dictionnaire nomméefoo_id
, car il s’agit du nom interne de l’attribut de modèle stockant la valeur réelle (l’attributfoo
se référant au modèle lié). Lorsque vous appelezvalues()
et que vous indiquez des noms de champs, vous pouvez mentionnerfoo
oufoo_id
et vous obtiendrez le même résultat (la clé de dictionnaire correspond au nom du champ que vous avez mentionné).Par exemple :
>>> Entry.objects.values() <QuerySet [{'blog_id': 1, 'headline': 'First Entry', ...}, ...]> >>> Entry.objects.values('blog') <QuerySet [{'blog': 1}, ...]> >>> Entry.objects.values('blog_id') <QuerySet [{'blog_id': 1}, ...]>
Lors d’une utilisation combinée de
values()
et dedistinct()
, soyez conscient que le tri peut affecter les résultats. Consultez la note dansdistinct()
pour plus de détails.Si vous utilisez une clause
values()
après un appel àextra()
, tout champ mentionné dans un paramètreselect
deextra()
doit être explicitement inclus dans l’appel àvalues()
. Lors de tout appel àextra()
après un appel àvalues()
, les champs sélectionnés supplémentaires sont ignorés.Les appels à
only()
etdefer()
aprèsvalues()
n’ont pas de sens, et si vous le faites, vous obtiendrez une exceptionNotImplementedError
.La combinaison de transformations et d’agrégats nécessite l’emploi de deux appels à
annotate()
, soit explicitement ou sous forme de paramètres nommés à meth:values. Comme ci-dessus, si la transformation a été inscrite pour le type de champ adéquat, le premier appel àannotate()
peut être omis, ce qui signifie que les deux exemples suivants sont équivalents>>> from django.db.models import CharField, Count >>> from django.db.models.functions import Lower >>> CharField.register_lookup(Lower) >>> Blog.objects.values('entry__authors__name__lower').annotate(entries=Count('entry')) <QuerySet [{'entry__authors__name__lower': 'test author', 'entries': 33}]> >>> Blog.objects.values( ... entry__authors__name__lower=Lower('entry__authors__name') ... ).annotate(entries=Count('entry')) <QuerySet [{'entry__authors__name__lower': 'test author', 'entries': 33}]> >>> Blog.objects.annotate( ... entry__authors__name__lower=Lower('entry__authors__name') ... ).values('entry__authors__name__lower').annotate(entries=Count('entry')) <QuerySet [{'entry__authors__name__lower': 'test author', 'entries': 33}]>
C’est utile lorsque vous savez que vous n’aurez besoin que d’un petit nombre des champs disponibles et que vous n’aurez pas besoin des fonctionnalités d’un objet d’instance de modèle. Il est plus efficace de ne sélectionner que les champs dont vous aurez besoin.
Enfin, notez que vous pouvez appeler filter()
, order_by()
, etc. après l’appel à values()
, ce qui signifie que ces deux appels sont identiques :
Blog.objects.values().order_by('id')
Blog.objects.order_by('id').values()
Les concepteurs de Django préfèrent placer en premier les méthodes affectant le code SQL, suivies (facultativement) par toute méthode affectant le format (comme values()
), mais ce n’est pas essentiel. C’est l’occasion de mettre en évidence votre individualisme.
Vous pouvez aussi faire référence à des modèles liés par des relations inverses au travers d’attributs OneToOneField
, ForeignKey
et ManyToManyField
:
>>> Blog.objects.values('name', 'entry__headline')
<QuerySet [{'name': 'My blog', 'entry__headline': 'An entry'},
{'name': 'My blog', 'entry__headline': 'Another entry'}, ...]>
Avertissement
Comme les attributs ManyToManyField
et les relations inverses peuvent posséder plusieurs lignes liées, leur inclusion peut produire un effet multiplicateur sur la taille du jeu de résultats. Et plus il y a de tels champs dans la requête values()
, plus l’effet est prononcé, car toutes les combinaisons possibles sont effectuées et renvoyées.
values_list()
¶
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values_list
(*fields, flat=False, named=False)¶
Semblable à values()
, sauf qu’au lieu de renvoyer des dictionnaires, ce sont des tuples qui sont renvoyés lors de l’itération des résultats. Chaque tuple contient les valeurs des champs ou expressions dans la position respective de leur apparition dans l’appel à values_list()
— premier champ comme premier élément, etc. Par exemple :
>>> Entry.objects.values_list('id', 'headline')
<QuerySet [(1, 'First entry'), ...]>
>>> from django.db.models.functions import Lower
>>> Entry.objects.values_list('id', Lower('headline'))
<QuerySet [(1, 'first entry'), ...]>
Si vous n’indiquez qu’un seul champ, il est aussi possible d’indiquer le paramètre flat
. S’il vaut True
, cela signifie que les résultats renvoyés sont des valeurs uniques au lieu de tuples simples. Cet exemple devrait éclairer la différence :
>>> Entry.objects.values_list('id').order_by('id')
<QuerySet[(1,), (2,), (3,), ...]>
>>> Entry.objects.values_list('id', flat=True).order_by('id')
<QuerySet [1, 2, 3, ...]>
C’est une erreur d’indiquer le paramètre flat
lorsqu’il y a plus d’un champ.
Vous pouvez passer named=True
pour obtenir les résultats sous forme de namedtuple()
:
>>> Entry.objects.values_list('id', 'headline', named=True)
<QuerySet [Row(id=1, headline='First entry'), ...]>
L’emploi d’un tuple nommé peut rendre les résultats plus lisibles, aux dépends d’une petite perte de performance pour la transformation des résultats en tuple nommé.
Si vous n’indiquez aucune valeur dans values_list()
, tous les champs du modèle sont pris en compte dans le résultat, dans leur ordre de déclaration.
Un besoin fréquent est d’obtenir une valeur de champ spécifique d’une certaine instance de modèle. Pour faire cela, utilisez values_list()
suivie d’un appel à get()
:
>>> Entry.objects.values_list('headline', flat=True).get(pk=1)
'First entry'
values()
et values_list()
doivent toutes deux être considérées comme des optimisations pour un cas d’utilisation spécifique : récupérer un sous-ensemble de données sans la surcharge de création des instances de modèles. Cette métaphore ne vaut plus lorsqu’on a affaire à des relations plusieurs-à-plusieurs ou multivaluées d’une autre manière. (comme la relation un-à-plusieurs d’une clé étrangère inverse) car la supposition « une ligne, un objet » ne tient plus.
Par exemple, remarquez le comportement lorsqu’une requête traverse un champ ManyToManyField
:
>>> Author.objects.values_list('name', 'entry__headline')
<QuerySet [('Noam Chomsky', 'Impressions of Gaza'),
('George Orwell', 'Why Socialists Do Not Believe in Fun'),
('George Orwell', 'In Defence of English Cooking'),
('Don Quixote', None)]>
Les auteurs avec plusieurs Entry
apparaissent plusieurs fois et les auteurs sans Entry
possèdent None
comme valeur de ce champ.
De la même façon, lors d’une requête par clé étrangère inverse, None
apparaît pour les entrées sans auteur :
>>> Entry.objects.values_list('authors')
<QuerySet [('Noam Chomsky',), ('George Orwell',), (None,)]>
dates()
¶
-
dates
(field, kind, order='ASC')¶
Renvoie un QuerySet
dont l’évaluation produit une liste d’objets datetime.date
représentant toutes les dates disponibles d’un type particulier dans le contenu QuerySet
.
field
doit être le nom d’un champ DateField
du modèle. kind
doit être soit "year"
, "month"
, "week"
ou "day"
. Chaque objet datetime.date
de la liste de résultats est « tronqué » selon le type
donné.
"year"
renvoie une liste de toutes les valeurs d’années distinctes pour le champ."month"
renvoie une liste de toutes les valeurs d’années/mois distinctes pour le champ."week"
renvoie une liste de toutes les valeurs d’années/semaines distinctes pour le champ. Toutes les dates sont un lundi."day"
renvoie une liste de toutes les valeurs d’années/mois/jours distinctes pour le champ.
order
, dont la valeur par défaut est 'ASC'
, doit contenir soit 'ASC'
(chronologique), soit 'DESC'
(chronologique inverse). Cela indique comment trier les résultats.
Exemples :
>>> Entry.objects.dates('pub_date', 'year')
[datetime.date(2005, 1, 1)]
>>> Entry.objects.dates('pub_date', 'month')
[datetime.date(2005, 2, 1), datetime.date(2005, 3, 1)]
>>> Entry.objects.dates('pub_date', 'week')
[datetime.date(2005, 2, 14), datetime.date(2005, 3, 14)]
>>> Entry.objects.dates('pub_date', 'day')
[datetime.date(2005, 2, 20), datetime.date(2005, 3, 20)]
>>> Entry.objects.dates('pub_date', 'day', order='DESC')
[datetime.date(2005, 3, 20), datetime.date(2005, 2, 20)]
>>> Entry.objects.filter(headline__contains='Lennon').dates('pub_date', 'day')
[datetime.date(2005, 3, 20)]
datetimes()
¶
-
datetimes
(field_name, kind, order='ASC', tzinfo=None)¶
Renvoie un QuerySet
dont l’évaluation produit une liste d’objets datetime.datetime
représentant toutes les dates disponibles d’un type particulier dans le contenu QuerySet
.
field_name
doit correspondre au nom d’un champ DateTimeField
de votre modèle.
kind
doit être soit "year"
, "month"
, "week"
, "day"
, "hour"
, "minute"
ou "second"
. Chaque objet datetime.datetime
de la liste de résultats est « tronqué » selon le type
donné.
order
, dont la valeur par défaut est 'ASC'
, doit contenir soit 'ASC'
(chronologique), soit 'DESC'
(chronologique inverse). Cela indique comment trier les résultats.
tzinfo
définit le fuseau horaire dans lequel les dates/heures sont converties avant leur troncature. En effet, un date/heure peut être représentée différemment en fonction du fuseau horaire actif. Ce paramètre doit être un objet datetime.tzinfo
. S’il vaut None
, Django utilise le fuseau horaire actuel. Il n’a aucun effet lorsque USE_TZ
vaut False
.
Note
Cette fonction effectue la conversion de fuseau horaire directement dans la base de données. En conséquence, la base de données doit être capable d’interpréter la valeur de tzinfo.tzname(None)
. Cela se traduit dans les exigences suivantes :
- SQLite : pas d’exigences. Les conversions sont effectuées en Python avec pytz (installé en même temps que Django).
- PostgreSQL : aucune exigence (voir Fuseaux horaires).
- Oracle : aucune exigence (voir Choix d’un fichier de fuseaux horaires).
- MySQL : chargement des tables de fuseaux horaires avec mysql_tzinfo_to_sql.
none()
¶
-
none
()¶
L’appel à none()
crée un jeu de requête qui ne renvoie jamais aucun objet et qui ne génère pas de requête lorsqu’on accède à ses résultats. Un jeu de requête qs.none()
est une instance de EmptyQuerySet
.
Exemples :
>>> Entry.objects.none()
<QuerySet []>
>>> from django.db.models.query import EmptyQuerySet
>>> isinstance(Entry.objects.none(), EmptyQuerySet)
True
all()
¶
-
all
()¶
Renvoie une copie du QuerySet
actuel (ou d’une sous-classe QuerySet
). Cela peut être utile dans les situations où il peut être possible de recevoir soit un gestionnaire de modèle, soit un QuerySet
, et que les résultats doivent passer encore par d’autres filtres. Après avoir appelé all()
sur l’un des types d’objet, vous obtenez dans tous les cas un QuerySet
en retour.
Lorsqu’un résultat QuerySet
est évalué, il met normalement ses résultats en cache. Si les données dans la base de données peuvent avoir été modifiées depuis l’évaluation d’un QuerySet
, vous pouvez obtenir des résultats mis à jour de la même requête en appelant all()
sur un QuerySet
déjà évalué.
union()
¶
-
union
(*other_qs, all=False)¶
Utilise l’opérateur SQL UNION
pour combiner les résultats de deux QuerySet
ou plus. Par exemple :
>>> qs1.union(qs2, qs3)
L’opérateur UNION
ne sélectionne que les valeurs distinctes par défaut. Pour autoriser des valeurs dupliquées, utilisez le paramètre all=True
.
union()
, intersection()
et difference()
renvoient des instances de modèles du type du premier jeu de requête, même si les paramètres sont des jeux de requête d’autres modèles. Il est possible de transmettre des modèles différents pour autant que la liste de SELECT
soit la même pour tous les jeux de requête (au moins les types, les noms n’étant pas un problème si les types correspondent dans le même ordre). Dans de telles situations, vous devez utiliser les noms de colonnes du premier jeu de requête dans les méthodes QuerySet
appliquées au résultat obtenu. Par exemple
>>> qs1 = Author.objects.values_list('name')
>>> qs2 = Entry.objects.values_list('headline')
>>> qs1.union(qs2).order_by('name')
De plus, seules les opérations LIMIT
, OFFSET
, COUNT(*)
, ORDER BY
et les indications de colonnes (c’est-à-dire la segmentation, le compte count()
, le tri order_by()
et values()
/values_list()
) sont autorisés sur le jeu de requête résultant. D’autre part, les bases de données définissent des restrictions quant aux opérations autorisées dans les requêtes combinées. Par exemple, la plupart des bases de données ne permettent pas les instructions LIMIT
ou OFFSET
dans les requêtes combinées.
intersection()
¶
-
intersection
(*other_qs)¶
Utilise l’opérateur SQL INTERSECT
pour renvoyer les éléments communs à deux ou plusieurs QuerySet
. Par exemple :
>>> qs1.intersection(qs2, qs3)
Voir union()
concernant quelques restrictions.
difference()
¶
-
difference
(*other_qs)¶
Utilise l’opérateur SQL EXCEPT
pour ne conserver que les éléments présents dans un QuerySet
mais pas dans d’autres QuerySet
. Par exemple :
>>> qs1.difference(qs2, qs3)
Voir union()
concernant quelques restrictions.
extra()
¶
-
extra
(select=None, where=None, params=None, tables=None, order_by=None, select_params=None)¶
Il peut arriver parfois que la syntaxe de requête de Django ne puisse pas exprimer facilement une clause WHERE
complexe. Pour ces cas extrêmes, Django fournit le modificateur de QuerySet
extra()
, un point d’entrée pour injecter des clauses spécifiques dans le code SQL généré par un QuerySet
.
N’utilisez cette méthode qu’en dernier recours
Il s’agit d’une ancienne API que nous prévoyons de rendre obsolète à un moment donné. Ne l’utilisez que si vous ne pouvez pas exprimer votre requête en employant d’autres méthodes de jeux de requêtes. Si vous êtes contraint de l’utiliser, créez un ticket en indiquant le mot-clé QuerySet.extra et en présentant votre cas d’utilisation (sans oublier de vérifier d’abord d’éventuels tickets existants) afin que nous puissions améliorer l’API QuerySet pour finalement supprimer extra()
. Nous n’améliorons ni ne corrigeons plus de bogues pour cette dernière méthode.
Par exemple, cette utilisation de extra()
:
>>> qs.extra(
... select={'val': "select col from sometable where othercol = %s"},
... select_params=(someparam,),
... )
est équivalent à :
>>> qs.annotate(val=RawSQL("select col from sometable where othercol = %s", (someparam,)))
Le principal avantage d’utiliser RawSQL
est qu’il est possible de définir output_field
si nécessaire. Le désavantage principal est que si vous faites référence à un alias de table du jeu de requête dans le code SQL brut, il est alors possible que Django modifie cet alias (par exemple lorsque le jeu de requête est utilisé comme sous-requête dans une autre requête).
Avertissement
Vous devez être très prudent lors de l’utilisation de extra()
. Lors de chaque utilisation, vous devez échapper tout paramètre pouvant être contrôlé par les utilisateurs en employant params
afin de vous protéger contre les attaques par injection SQL.
Vous devez aussi éviter de placer les substituants entre guillemets dans la chaîne SQL. Cet exemple est vulnérable à l’injection SQL en raison des guillemets autour de %s
:
SELECT col FROM sometable WHERE othercol = '%s' # unsafe!
Vous pouvez en apprendre davantage sur le fonctionnement de la protection contre les injections SQL de Django.
Par définition, ces expressions extra
ne sont pas toujours portables entre moteurs de base de données (parce que vous écrivez du code SQL explicitement) et elles violent le principe DRY (ne pas se répéter), il s’agit donc de les éviter autant que possible.
Indiquez un ou plusieurs des paramètres params
, select
, where
ou tables
. Aucun n’est obligatoire, mais vous devez en indiquer au moins un.
select
Le paramètre
select
vous permet d’indiquer des champs supplémentaires dans la clauseSELECT
. Ce doit être un dictionnaire faisant correspondre des noms d’attributs à des clauses SQL utilisées pour calculer l’attribut concerné.Exemple :
Entry.objects.extra(select={'is_recent': "pub_date > '2006-01-01'"})
Avec ceci, chaque objet
Entry
possède un attribut supplémentaire,is_recent
, une valeur booléenne indiquant si le champpub_date
de l’objet est plus grand que le 1er janvier 2006.Django insère l’extrait SQL donné directement dans l’instruction
SELECT
. Le code SQL résultant de l’exemple ci-dessus ressemblerait donc à ceci :SELECT blog_entry.*, (pub_date > '2006-01-01') AS is_recent FROM blog_entry;
L’exemple suivant est plus pointu ; il effectue une sous-requête pour donner à chaque objet
Blog
du résultat un attributentry_count
, un nombre entier comptant les objetsEntry
associés :Blog.objects.extra( select={ 'entry_count': 'SELECT COUNT(*) FROM blog_entry WHERE blog_entry.blog_id = blog_blog.id' }, )
Dans ce cas particulier, nous exploitons le fait que la requête contiendra déjà la table
blog_blog
dans sa clauseFROM
.Le code SQL résultant de l’exemple ci-dessus donnerait :
SELECT blog_blog.*, (SELECT COUNT(*) FROM blog_entry WHERE blog_entry.blog_id = blog_blog.id) AS entry_count FROM blog_blog;
Notez que les parenthèses exigées par la plupart des moteurs de base de données autour des sous-requêtes ne sont pas obligatoires dans les clauses
select
de Django. Signalons aussi que certains moteurs de base de données tels que certaines versions de MySQL ne prennent pas en charge les sous-requêtes.Dans certains cas exceptionnels, il peut être souhaitable de transmettre des paramètres aux fragments SQL dans
extra(select=...)
. Pour faire cela, utilisez le paramètreselect_params
.Ceci fonctionnera, par exemple :
Blog.objects.extra( select={'a': '%s', 'b': '%s'}, select_params=('one', 'two'), )
Si vous avez besoin d’utiliser un
%s
littéral à l’intérieur de la chaîne de sélection, utilisez la séquence%%s
.where
/tables
Il est possible de définir des clauses SQL
WHERE
explicites — peut-être pour effectuer des jointures non explicites — en utilisantwhere
. Des tables peuvent être manuellement ajoutées à la clause SQLFROM
par le paramètretables
.where
ettables
acceptent tous deux une liste de chaînes de caractères. Tous les paramètreswhere
sont combinés avec les autres critères de recherche par l’opérateur « ET ».Exemple :
Entry.objects.extra(where=["foo='a' OR bar = 'a'", "baz = 'a'"])
…peut être (grossièrement) traduit en code SQL comme :
SELECT * FROM blog_entry WHERE (foo='a' OR bar='a') AND (baz='a')
Soyez prudent en utilisant le paramètre
tables
si celui-ci contient des tables déjà utilisées dans le requête. Lorsque vous ajoutez des tables supplémentaires par le paramètretables
, Django suppose que vous voulez que cette table soit ajoutée une fois de plus, si elle s’y trouve déjà. Cela pose un problème, car le nom de table recevra alors un alias. Si une table apparaît plusieurs fois dans une instruction SQL, son nom est remplacé par un alias à partir de la deuxième occurrence, afin que la base de données puisse les différencier. Si alors dans le paramètrewhere
supplémentaire, vous vous référez à la table que vous avez explicitement ajoutée, vous obtiendrez des erreurs.En temps normal, seules les tables qui ne font pas encore partie de la requête devraient être ajoutées. Cependant, si le cas ci-dessus se présente, il existe des solutions. Regardez premièrement si vous pouvez éviter d’inclure la table supplémentaire et utiliser celle qui se trouve déjà dans la requête. Si ce n’est pas possible, placez l’appel
extra()
au début de la construction du jeu de requête afin que la table concernée soit la première occurrence. Finalement, si aucune autre solution ne fonctionne, examinez la requête générée et réécrivez le contenuwhere
afin d’utiliser l’alias attribué à la table supplémentaire. L’alias sera toujours le même tant que vous construisez le jeu de requête de la même manière, il est donc possible de se fier à la stabilité du nom d’alias.order_by
Si vous avez besoin de trier les résultats de requête à l’aide de nouveaux champs ou tables que vous avez inclus par
extra()
, utilisez le paramètreorder_by
deextra()
et complétez-le par une liste de chaînes. Celles-ci doivent correspondre soit à des champs de modèles (comme pour la méthodeorder_by()
habituelle des jeux de requête) sous la formenom_table.nom_colonne
, soit à un alias d’une colonne définie dans le paramètreselect
deextra()
.Par exemple :
q = Entry.objects.extra(select={'is_recent': "pub_date > '2006-01-01'"}) q = q.extra(order_by = ['-is_recent'])
Ce code place en premier dans les résultats tous les éléments pour lesquels
is_recent
vautTrue
(dans un tri descendant,True
apparaît avantFalse
).Par ailleurs, cela montre aussi que vous pouvez appelez
extra()
plusieurs fois en obtenant le comportement attendu (ajout successif de nouvelles contraintes).params
Le paramètre
where
décrit ci-dessus peut utiliser des chaînes de substitution de base de données comme en Python standard,'%s'
, pour indiquer au moteur de base de données des paramètres qu’il faut automatiquement placer entre guillemets. Le paramètreparams
est une liste de paramètres supplémentaires à utiliser dans la substitution.Exemple :
Entry.objects.extra(where=['headline=%s'], params=['Lennon'])
Utilisez toujours
params
au lieu d’insérer des valeurs directement dans la clausewhere
, parce queparams
garantit que les valeurs seront mises correctement entre guillemets en fonction de la base de données utilisée. Par exemple, les guillemets dans les chaînes seront échappés correctement.Faux :
Entry.objects.extra(where=["headline='Lennon'"])
Juste :
Entry.objects.extra(where=['headline=%s'], params=['Lennon'])
Avertissement
Si vous effectuez des requêtes vers MySQL, notez que le forçage de type silencieux de MySQL peut produire des résultats inattendus lors du mélange de types. Si une requête porte sur une colonne de type chaîne mais contient une valeur nombre entier, MySQL transforme le type de toutes les valeurs de la table en nombre entier avant d’effectuer la comparaison. Par exemple, si la table contient les valeurs 'abc'
, 'def'
et que la requête contient WHERE macolonne=0
, les deux lignes seront sélectionnées. Pour empêcher cela, effectuez les transformations de type avant d’utiliser une valeur dans une requête.
defer()
¶
-
defer
(*fields)¶
Dans certaines situations complexes de structures de données, des modèles peuvent contenir un grand nombre de champs, et certains champs contenir beaucoup de données (par exemple pour les champs texte) ; parfois, la conversion de certaines valeurs en objet Python est coûteuse en performances. Si vous utilisez les résultats d’une requête dans une situation où vous n’êtes pas certain d’avoir besoin de certains champs lors de la requête initiale pour obtenir les données, vous pouvez indiquer à Django de ne pas les récupérer de la base de données.
Ceci se fait en indiquant les noms des champs à ne pas charger dans defer()
:
Entry.objects.defer("headline", "body")
Un jeu de requête comportant des champs différés renvoie tout de même des instances de modèles. Chaque champ différé sera récupéré de la base de données si vous y faites référence (un à la fois, pas tous les champs différés d’un coup).
On peut appeler plusieurs fois defer()
. Chaque appel ajoute les nouveaux champs à l’ensemble des champs différés :
# Defers both the body and headline fields.
Entry.objects.defer("body").filter(rating=5).defer("headline")
L’ordre dans lequel les champs sont ajoutés à l’ensemble différé n’a pas d’importance. L’appel à defer()
avec un nom de champ qui a déjà été indiqué comme différé ne pose pas de problème (le champ sera toujours considéré comme différé).
Vous pouvez différer le chargement de champs dans des modèles liés (si les modèles liés sont chargés par select_related()
) en utilisant la notation standard de double soulignement pour séparer les champs liés :
Blog.objects.select_related().defer("entry__headline", "entry__body")
Si vous souhaitez effacer l’ensemble des champs différés, indiquez None
comme paramètre à defer()
:
# Load all fields immediately.
my_queryset.defer(None)
Certains champs d’un modèle ne seront pas différés, même si vous demandez de le faire. Le chargement de la clé primaire ne peut jamais être différé. Si vous utilisez select_related()
pour récupérer des modèles liés, vous ne devriez pas différer le chargement du champ qui fait la liaison entre le modèle principal et le modèle lié, sous peine d’obtenir une erreur.
Note
La méthode defer()
(et sa cousine only()
décrite ci-dessous) est réservée aux situations spéciales. Elles permettent d’optimiser après avoir analysé attentivement les requêtes en comprenant exactement les informations nécessaires et après avoir mesuré que la différence entre le chargement des champs utiles ou le chargement de tous les champs du modèle constitue une amélioration significative.
Même si vous pensez que vous vous trouvez dans un cas de situation spéciale, n’utilisez ``defer()`` que si vous ne pouvez pas déterminer au moment de charger la requête si vous aurez besoin des champs supplémentaires ou pas. Si vous chargez et utilisez fréquemment un sous-ensemble particulier de données, la meilleure solution est de normaliser vos modèles et de placer les données non chargées dans un modèle séparé (donc une autre table de base de données). Si les colonnes doivent rester dans une seule table pour une raison précise, créez un modèle avec Meta.managed = False
(voir la documentation de l’attribut managed
) contenant uniquement les champs que vous avez normalement besoin de charger et utilisez ce modèle là où vous utiliseriez defer()
. Cela rend votre code plus explicite, légèrement plus rapide et consomme un petit peu moins de mémoire dans le processus Python.
Par exemple, ces modèles utilisent tous deux la même table de base de données en arrière-plan :
class CommonlyUsedModel(models.Model):
f1 = models.CharField(max_length=10)
class Meta:
managed = False
db_table = 'app_largetable'
class ManagedModel(models.Model):
f1 = models.CharField(max_length=10)
f2 = models.CharField(max_length=10)
class Meta:
db_table = 'app_largetable'
# Two equivalent QuerySets:
CommonlyUsedModel.objects.all()
ManagedModel.objects.all().defer('f2')
Si plusieurs champs ont besoin d’être dupliqués dans le modèle non piloté, il peut être préférable de créer un modèle abstrait avec les champs partagés et de faire ensuite hériter les modèles piloté et non piloté de ce modèle abstrait.
only()
¶
-
only
(*fields)¶
La méthode only()
est plus ou moins le contraire de defer()
. Il s’agit de l’appeler en indiquant les champs qui ne doivent pas être différés lors du chargement d’un modèle (tous les autres le seront). Si vous avez un modèle dont presque tous les champs doivent être différés, le code peut parfois être simplifié en indiquant l’ensemble complémentaire des champs.
Supposons qu’un modèle possède les champs name
, age
et biography
. Les deux requêtes suivantes sont identiques en terme de champs différés :
Person.objects.defer("age", "biography")
Person.objects.only("name")
À chaque appel de only()
, l’ensemble des champs à charger immédiatement est remplacé. Le nom de la méthode est mnémonique : seuls (only en anglais) ces champs sont chargés immédiatement ; les autres sont différés. Ainsi, quand only()
est appelé plusieurs fois successivement, seuls les champs du dernier appel sont pris en compte :
# This will defer all fields except the headline.
Entry.objects.only("body", "rating").only("headline")
Comme defer()
se comporte de manière incrémentale (ajoutant les champs à la liste différée), vous pouvez combiner les appels à only()
et defer()
et tout devrait se passer comme prévu :
# Final result is that everything except "headline" is deferred.
Entry.objects.only("headline", "body").defer("body")
# Final result loads headline and body immediately (only() replaces any
# existing set of fields).
Entry.objects.defer("body").only("headline", "body")
Tous les avertissements de la note de la documentation de defer()
s’appliquent également à only()
. Utilisez-la prudemment et seulement après avoir épuisé les autres options possibles.
L’utilisation d”only()
en omettant un champ demandé par select_related()
constitue aussi une erreur.
using()
¶
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using
(alias)¶
Cette méthode sert à contrôler la base de données qui sera la cible d’évaluation du QuerySet
dans le cas où plusieurs bases de données sont définies. Le seul paramètre admis par cette méthode est l’alias d’une base de données, tel que défini dans DATABASES
.
Par exemple :
# queries the database with the 'default' alias.
>>> Entry.objects.all()
# queries the database with the 'backup' alias
>>> Entry.objects.using('backup')
select_for_update()
¶
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select_for_update
(nowait=False, skip_locked=False, of=())¶
Renvoie un jeu de requête qui verrouille les lignes jusqu’à la fin de la transaction, générant une instruction SQL SELECT ... FOR UPDATE
pour les bases de données qui la prennent en charge.
Par exemple :
from django.db import transaction
entries = Entry.objects.select_for_update().filter(author=request.user)
with transaction.atomic():
for entry in entries:
...
Lorsque le jeu de requête est évalué (for entry in entries
dans ce cas), toutes les lignes de base de données correspondantes sont verrouillées jusqu’à la fin du bloc transactionnel, ce qui veut dire que d’autres transactions ne pourront ni modifier ni verrouiller elles-mêmes ces lignes.
Normalement, si une autre transaction a déjà verrouillé l’une des lignes sélectionnées, la requête est bloquée en attendant que le verrou soit levé. Si ce n’est pas ce que vous voulez, appelez select_for_update(nowait=True)
. L’appel est alors non bloquant. Si un verrou est déjà posé par une autre transaction sur un des éléments à sélectionner, une exception DatabaseError
est générée lors de l’évaluation du jeu de requête. Il est aussi possible d’ignorer les lignes verrouillées en utilisant plutôt select_for_update(skip_locked=True)
. Les paramètres nowait
et skip_locked
sont mutuellement exclusifs ; s’ils sont les deux activés lors de l’appel à select_for_update()
, une erreur ValueError
sera produite.
Par défaut, select_for_update()
verrouille toutes les lignes qui sont sélectionnées par la requête. Par exemple, les lignes des objets liés mentionnés dans select_related()
sont verrouillés en plus des lignes du modèle du jeu de requête. Si ce n’est pas souhaité, indiquez les objets liés que vous voulez verrouiller dans select_for_update(of=(...))
en utilisant la même syntaxe de noms de champs que pour select_related()
. Utilisez la valeur 'self'
pour vous référer au modèle du jeu de requête.
Verrouille les modèles parents dans select_for_update(of=(...))
Si vous souhaitez verrouiller les modèles parents dans un contexte d”héritage multiple, vous devez indiquer les champs de lien parent (par défaut <parent_model_name>_ptr
) dans le paramètre of
. Par exemple
Restaurant.objects.select_for_update(of=('self', 'place_ptr'))
Il n’est pas possible d’utiliser select_for_update()
sur des relations pouvant être nulles
>>> Person.objects.select_related('hometown').select_for_update()
Traceback (most recent call last):
...
django.db.utils.NotSupportedError: FOR UPDATE cannot be applied to the nullable side of an outer join
Pour éviter cette restriction, vous pouvez exclure les objets nuls si vous n’en avez pas besoin
>>> Person.objects.select_related('hometown').select_for_update().exclude(hometown=None)
<QuerySet [<Person: ...)>, ...]>
En ce moment, les moteurs de base de données postgresql
, oracle
et mysql
prennent en charge select_for_update()
. Cependant, MariaDB 10.3+ ne gère que le paramètre nowait
et MySQL 8.0.1+ gère les paramètres nowait
et skip_locked
. MySQL et MariaDB ne gèrent pas le paramètre of
.
Si vous passez nowait=True
, skip_locked=True
ou of
à select_for_update()
et que le moteur de base de données ne prend pas en charge ces options, comme pour MySQL, une exception NotSupportedError
est générée. Ceci évite que du code soit bloqué de manière inattendue.
L’évaluation d’un jeu de requête avec select_for_update()
en mode autocommit avec les bases de données qui prennent en charge SELECT ... FOR UPDATE
est une erreur TransactionManagementError
, car dans ce cas-là, les lignes ne sont pas verrouillées. Si c’était permis, ce serait un vecteur de corruption de données qui pourrait facilement être provoqué par l’appel de code conçu pour être exécuté dans une transaction en dehors d’une transaction.
L’emploi de select_for_update()
avec des moteurs qui ne prennent pas en charge SELECT ... FOR UPDATE
(comme pour SQLite) n’aura aucun effet. SELECT ... FOR UPDATE
ne sera pas ajouté à la requête et aucune erreur ne sera produite si select_for_update()
est utilisé en mode autocommit.
Avertissement
Même si select_for_update()
échoue normalement en mode autocommit, puisque TestCase
englobe automatiquement chaque test dans une transaction, l’appel à select_for_update()
dans un TestCase
même en dehors d’un bloc atomic()
va passer (peut-être de façon inattendue) sans générer d’exception TransactionManagementError
. Pour tester convenablement select_for_update()
, vous devez utiliser TransactionTestCase
.
Certaines expressions peuvent ne pas être prises en charge
PostgreSQL ne prend pas en charge select_for_update()
avec les expressions Window
.
raw()
¶
-
raw
(raw_query, params=None, translations=None)¶
Accepte une requête SQL brute, l’exécute et renvoie une instance django.db.models.query.RawQuerySet
. Il est possible alors d’effectuer une boucle sur cette instance RawQuerySet
tout comme pour un objet QuerySet
normal afin d’accéder aux instances d’objets.
Voir Lancement de requêtes SQL brutes pour plus d’informations.
Avertissement
raw()
génère toujours une nouvelle requête et ne tient pas compte d’éventuels filtrages précédents. Ainsi, elle ne devrait généralement être appelée que depuis un Manager
ou une instance QuerySet
toute neuve.
Opérateurs renvoyant de nouveaux QuerySet
¶
Les jeux de requête combinés doivent utiliser le même modèle.
AND (&
)¶
Combine deux requêtes QuerySet
en utilisant l’opérateur SQL AND
(ET).
Les requêtes suivantes sont équivalentes
Model.objects.filter(x=1) & Model.objects.filter(y=2)
Model.objects.filter(x=1, y=2)
from django.db.models import Q
Model.objects.filter(Q(x=1) & Q(y=2))
Équivalent SQL :
SELECT ... WHERE x=1 AND y=2
OR (|
)¶
Combine deux requêtes QuerySet
en utilisant l’opérateur SQL OR
(OU).
Les requêtes suivantes sont équivalentes
Model.objects.filter(x=1) | Model.objects.filter(y=2)
from django.db.models import Q
Model.objects.filter(Q(x=1) | Q(y=2))
Équivalent SQL :
SELECT ... WHERE x=1 OR y=2
Méthodes qui ne renvoient pas de QuerySet
¶
Les méthodes de QuerySet
suivantes évaluent le QuerySet
et renvoie quelque chose d’autre qu’un QuerySet
.
Ces méthodes n’utilisent pas de cache (voir Mise en cache et objets QuerySet). Elles accèdent à la base de données lors de chaque appel.
get()
¶
-
get
(**kwargs)¶
Renvoie l’objet correspondant aux paramètres de recherche indiqués, qui doivent être dans le format décrit dans Recherches dans les champs. Vous devriez utiliser des critères qui sont garantis comme uniques, tels que des clés primaires ou des champs disposant d’une contrainte d’unicité. Par exemple
Entry.objects.get(id=1)
Entry.objects.get(blog=blog, entry_number=1)
Si vous pensez qu’une requête ne contient déjà qu’une seule ligne, vous pouvez utiliser get()
sans paramètre pour obtenir l’objet correspondant à cette ligne :
Entry.objects.filter(pk=1).get()
Si get()
ne trouve aucun objet, il génère l’exception Model.DoesNotExist
:
Entry.objects.get(id=-999) # raises Entry.DoesNotExist
Si get()
trouve plus qu’un objet, il génère une exception Model.MultipleObjectsReturned
:
Entry.objects.get(name='A Duplicated Name') # raises Entry.MultipleObjectsReturned
Ces deux classes d’exceptions sont des attributs de la classe de modèle et sont spécifiques à ces modèles. Si vous souhaitez intercepter de telles exceptions provenant de plusieurs appels get()
pour différents modèles, vous pouvez utiliser leur classe de base générique. Par exemple, vous pouvez utiliser django.core.exceptions.ObjectDoesNotExist
pour intercepter les exceptions DoesNotExist
de modèles différents
from django.core.exceptions import ObjectDoesNotExist
try:
blog = Blog.objects.get(id=1)
entry = Entry.objects.get(blog=blog, entry_number=1)
except ObjectDoesNotExist:
print("Either the blog or entry doesn't exist.")
create()
¶
-
create
(**kwargs)¶
Une méthode d’agrément pour la création d’un objet et son enregistrement en une seule méthode. Ainsi :
p = Person.objects.create(first_name="Bruce", last_name="Springsteen")
et :
p = Person(first_name="Bruce", last_name="Springsteen")
p.save(force_insert=True)
sont équivalents.
Le paramètre force_insert est documenté ailleurs, mais il indique qu’un nouvel objet sera toujours créé. Vous n’avez normalement pas à vous préoccuper de ce paramètre. Cependant, si le modèle contient une valeur de clé primaire que vous avez définie manuellement et que cette valeur existe déjà en base de données, l’appel à create()
échoue avec l’erreur IntegrityError
car les clés primaires doivent rester uniques. Soyez prêt à traiter l’exception si vous définissez manuellement des clés primaires.
get_or_create()
¶
-
get_or_create
(defaults=None, **kwargs)¶
Une méthode utile pour rechercher un objet correspondant aux paramètres kwargs
indiqués (qui peuvent être vides si le modèle contient des valeurs par défaut pour tous les champs), et qui crée un objet si nécessaire.
Renvoie un tuple (objet, créé)
où objet
est l’objet chargé ou créé et créé
est une valeur booléenne indiquant si un nouvel objet a été créé.
L’idée est d’éviter la création d’objets dupliqués lorsque des requêtes sont exécutées en parallèle ; ceci est une sorte de raccourci pour éviter des lignes de code redondantes. Par exemple :
try:
obj = Person.objects.get(first_name='John', last_name='Lennon')
except Person.DoesNotExist:
obj = Person(first_name='John', last_name='Lennon', birthday=date(1940, 10, 9))
obj.save()
Ici, il est possible que plusieurs requêtes parallèles tentent d’enregistrer une Person
avec les même paramètres. Pour éviter cette situation de concurrence, l’exemple ci-dessus peut être réécrit en utilisant get_or_create()
, comme ceci :
obj, created = Person.objects.get_or_create(
first_name='John',
last_name='Lennon',
defaults={'birthday': date(1940, 10, 9)},
)
Tout paramètre nommé transmis à get_or_create()
— excepté le paramètre facultatif appelé defaults
— seront utilisés dans un appel à get()
. Si un objet est trouvé, get_or_create()
renvoie un tuple composé de cet objet ainsi que de False
.
Avertissement
Cette méthode est atomique en partant du principe que la base de données assure l’unicité des paramètres nommés (voir unique
ou unique_together
). Si les champs utilisés dans les paramètres nommés n’ont pas de contrainte d’unicité, des appels concurrents à cette méthode peuvent aboutir à l’insertion de plusieurs lignes ayant les mêmes valeurs.
Vous pouvez indiquer des conditions plus complexes pour l’objet à trouver en chaînant get_or_create()
avec filter()
et en utilisant des objets Q
. Par exemple, pour récupérer Robert ou Bob Marley si l’un des deux existe et pour créer le dernier dans le cas contraire
from django.db.models import Q
obj, created = Person.objects.filter(
Q(first_name='Bob') | Q(first_name='Robert'),
).get_or_create(last_name='Marley', defaults={'first_name': 'Bob'})
Si plusieurs objets ont été trouvés, get_or_create()
génère MultipleObjectsReturned
. SI un objet n’a pas été trouvé, get_or_create()
crée une instance d’objet et l’enregistre, renvoyant un tuple composé de ce nouvel objet et de True
. Le nouvel objet sera créé en suivant grossièrement cet algorithme
params = {k: v for k, v in kwargs.items() if '__' not in k}
params.update({k: v() if callable(v) else v for k, v in defaults.items()})
obj = self.model(**params)
obj.save()
En français, cela veut dire qu’on commence par tout paramètre nommé autre que 'defaults'
et qui ne contient pas de double soulignement (ce qui indiquerait une recherche non exacte). Puis on ajoute le contenu de 'defaults'
, surchargeant d’éventuels paramètres existants, et on utilise le résultat comme paramètres nommés de la classe de modèle. Si defaults
contient des éléments exécutables, ils sont évalués. Comme déjà dit, il s’agit d’une simplification de l’algorithme réel, mais tous les éléments importants sont là. L’implémentation réelle contient quelques contrôles d’erreur supplémentaires et traite quelques conditions extrêmes ; si cela vous intéresse, lisez le code.
Si vous avez un champ nommé defaults
et que vous voulez l’utiliser comme recherche exacte dans get_or_create()
, indiquez 'defaults__exact'
, comme ceci :
Foo.objects.get_or_create(defaults__exact='bar', defaults={'defaults': 'baz'})
Le comportement d’erreur de la méthode get_or_create()
est semblable à celui de create()
lorsque vous définissez des clés primaires manuellement. Si un objet doit être créé et que la clé primaire existe déjà en base de données, une exception IntegrityError
est générée.
Pour terminer, un mot sur l’utilisation de get_or_create()
dans les vues Django. Faites attention de ne l’utiliser que dans des requêtes POST
, sauf si vous avez des bonnes raisons de faire autrement. Les requêtes GET
ne sont pas censées modifier des données. Il faudrait toujours utiliser POST
lorsqu’une requête sur une page provoque des effets de bord sur les données. Pour plus de détails, lisez Safe methods dans la spécification HTTP.
Avertissement
Vous pouvez utiliser get_or_create()
au travers d’attributs ManyToManyField
et de relations inverses. Dans ce cas, vous allez restreindre les requêtes dans le contexte de cette relation. Certains problèmes d’intégrité peuvent apparaître si vous ne l’utilisez pas de manière cohérente.
Compte tenu des modèles suivants :
class Chapter(models.Model):
title = models.CharField(max_length=255, unique=True)
class Book(models.Model):
title = models.CharField(max_length=256)
chapters = models.ManyToManyField(Chapter)
Vous pouvez utiliser get_or_create()
au travers du champ chapters
de Book
, mais il ne considère alors que les objets dans le contexte de ce Book
:
>>> book = Book.objects.create(title="Ulysses")
>>> book.chapters.get_or_create(title="Telemachus")
(<Chapter: Telemachus>, True)
>>> book.chapters.get_or_create(title="Telemachus")
(<Chapter: Telemachus>, False)
>>> Chapter.objects.create(title="Chapter 1")
<Chapter: Chapter 1>
>>> book.chapters.get_or_create(title="Chapter 1")
# Raises IntegrityError
Cela se passe ainsi parce qu’il essaie d’obtenir ou de créer « Chapter 1 » au travers du livre « Ulysses », mais il ne peut faire ni l’un ni l’autre : la relation ne peut pas obtenir ce chapitre puisqu’il ne se trouve pas dans ce livre, mais il ne peut pas non plus le créer car le champ title
doit être unique.
update_or_create()
¶
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update_or_create
(defaults=None, **kwargs)¶
Une méthode utilitaire pour mettre à jour un objet avec les paramètres kwargs
donnés, en créant un nouvel objet si nécessaire. Le paramètre defaults
est un dictionnaire de paires (champ, valeur) utilisé pour mettre à jour l’objet. Les valeurs dans defaults
peuvent être exécutables.
Renvoie un tuple (objet, créé)
où objet
est l’objet créé ou mis à jourcréé et créé
est une valeur booléenne indiquant si un nouvel objet a été créé.
La méthode update_or_create
essaie de récupérer un objet de la base de données en fonction des paramètres kwargs
indiqués. Si une correspondance est trouvée, elle met à jour les champs transmis dans le dictionnaire defaults
.
L’intention est de fournir un raccourci à la place de code répétitif. Par exemple :
defaults = {'first_name': 'Bob'}
try:
obj = Person.objects.get(first_name='John', last_name='Lennon')
for key, value in defaults.items():
setattr(obj, key, value)
obj.save()
except Person.DoesNotExist:
new_values = {'first_name': 'John', 'last_name': 'Lennon'}
new_values.update(defaults)
obj = Person(**new_values)
obj.save()
Ce schéma devient tendancieux au fur et à mesure que le nombre de champs d’un modèle augmente. L’exemple ci-dessus peut être réécrit en utilisant update_or_create()
comme ceci :
obj, created = Person.objects.update_or_create(
first_name='John', last_name='Lennon',
defaults={'first_name': 'Bob'},
)
Pour une description détaillée sur la manière dont les noms transmis dans kwargs
sont résolus, voir get_or_create()
.
Comme expliqué plus haut pour get_or_create()
, cette méthode est sujette à un conflit de concurrence qui peut aboutir à l’insertion simultanée de plusieurs lignes si l’unicité n’est pas garantie au niveau de la base de données.
Comme get_or_create()
et create()
, si vous définissez des clés primaires manuellement et qu’un objet doit être créé mais que la clé primaire existe déjà en base de données, une exception IntegrityError
est générée.
bulk_create()
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bulk_create
(objs, batch_size=None, ignore_conflicts=False)¶
Cette méthode insère la liste d’objets indiquée dans la base de données de manière efficace (généralement par une seule requête, quel que soit le nombre d’objets concernés) :
>>> Entry.objects.bulk_create([
... Entry(headline='This is a test'),
... Entry(headline='This is only a test'),
... ])
Cette méthode présente toutefois quelques inconvénients :
La méthode
save()
de chaque modèle n’est pas appelée et les signauxpre_save
etpost_save
ne sont pas envoyés.Elle ne fonctionne pas avec des modèles enfants dans un contexte d’héritage multitable.
Si la clé primaire du modèle est un champ
AutoField
, elle ne récupère pas ni ne définit l’attribut de clé primaire, comme le faitsave()
, sauf si le moteur de base de données le gère (actuellement PostgreSQL).Elle ne fonctionne pas avec les relations plusieurs-à-plusieurs.
Elle force
objs
à être une liste, ce qui évalue entièrementobjs
s’il s’agit d’un générateur. Ce forçage permet d’inspecter tous les objets afin que tout objet ayant une clé primaire définie manuellement soit inséré en premier. Si vous souhaitez insérer des objets en lots sans évaluer d’abord le générateur entier, vous pouvez utiliser cette technique tant que les objets n’ont aucune clé primaire définie manuellementfrom itertools import islice batch_size = 100 objs = (Entry(headline='Test %s' % i) for i in range(1000)) while True: batch = list(islice(objs, batch_size)) if not batch: break Entry.objects.bulk_create(batch, batch_size)
Le paramètre batch_size
permet de contrôler le nombre d’objets créés dans une seule requête. Par défaut, tous les objets sont créés en une seule instruction, à l’exception de SQLite où par défaut, le nombre maximum de 999 variables par requête est appliqué.
Pour les bases de données qui le gèrent (toutes à l’exception d’Oracle), la définition du paramètre ignore_conflicts
à True
indique à la base de données d’ignorer les échecs d’insertion de lignes qui ne respectent pas les contraintes telles que les valeurs uniques dupliquées. L’activation de ce paramètre désactive la possibilité de définir la clé primaire sur chaque instance de modèle (dans le cas où la base de données le gère normalement).
Avertissement
Avec MySQL et MariaDB, quand on indique le paramètre ignore_conflicts
à True
, certains types d’erreurs autres que la clé dupliquée sont transformés en avertissements, même en mode strict. Par exemple : les valeurs non valables ou les violations de champ non nul. Consultez la documentation MySQL et la documentation MariaDB pour plus de détails.
Le paramètre ignore_conflicts
a été ajouté.
bulk_update()
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bulk_update
(objs, fields, batch_size=None)¶
Cette méthode met à jour efficacement les champs donnés sur les instances de modèles fournies, en général avec une seule requête
>>> objs = [
... Entry.objects.create(headline='Entry 1'),
... Entry.objects.create(headline='Entry 2'),
... ]
>>> objs[0].headline = 'This is entry 1'
>>> objs[1].headline = 'This is entry 2'
>>> Entry.objects.bulk_update(objs, ['headline'])
QuerySet.update()
est utilisé pour enregistrer les modifications, c’est donc plus efficace que de boucler sur la liste des modèles et d’appeler save()
sur chacun d’entre eux, mais cela comporte quelques inconvénients :
- Il n’est pas possible de mettre à jour la clé primaire des modèles.
- La méthode
save()
des modèles n’est pas appelée et les signauxpre_save
etpost_save
ne sont pas envoyés. - SI la mise à jour concerne un grand nombre de colonnes pour un grand nombre de lignes, le code SQL produit peut devenir très volumineux. Évitez cela en indiquant une valeur
batch_size
appropriée. - La mise à jour de champs définis sur des instances parentes dans un contexte d’héritage multitable va générer une requête supplémentaire par parent.
- Si
objs
contient des doublons, seul le premier est mis à jour.
Le paramètre batch_size
permet de contrôler le nombre d’objets enregistrés dans une seule requête. Par défaut, tous les objets sont enregistrés en une seule instruction, à l’exception de SQLite et Oracle qui ont des restrictions sur le nombre de variables utilisables dans une requête.
count()
¶
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count
()¶
Renvoie un nombre entier représentant le nombre d’objets de base de données correspondant au QuerySet
.
Exemple :
# Returns the total number of entries in the database.
Entry.objects.count()
# Returns the number of entries whose headline contains 'Lennon'
Entry.objects.filter(headline__contains='Lennon').count()
Un appel à count()
génère une instruction SELECT COUNT(*)
en arrière-plan, il est donc conseiller de toujours utiliser count()
plutôt que de charger tous les résultats en objets Python et d’appeler len()
sur cette liste d’objets (sauf dans le cas où vous avez de toute façon besoin de charger les objets en mémoire, auquel cas len()
sera plus rapide).
Notez que si vous souhaitez obtenir le nombre d’élément d’un QuerySet
et que vous allez aussi exploiter ses instances de modèles (par exemple dans une itération), il est probablement plus efficace d’utiliser len(queryset)
qui ne produira pas de requête de base de données supplémentaire comme le ferait count()
.
in_bulk()
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in_bulk
(id_list=None, field_name='pk')¶
Accepte une liste de valeurs de champs (id_list
) ainsi que le nom field_name
correspondant à ces valeurs et renvoie un dictionnaire faisant correspondre chaque valeur à une instance d’objet ayant la valeur de champ donnée. Si id_list
n’est pas fourni, tous les objets du jeu de requête sont renvoyés. field_name
doit être un champ unique et représente la clé primaire par défaut,
Exemple :
>>> Blog.objects.in_bulk([1])
{1: <Blog: Beatles Blog>}
>>> Blog.objects.in_bulk([1, 2])
{1: <Blog: Beatles Blog>, 2: <Blog: Cheddar Talk>}
>>> Blog.objects.in_bulk([])
{}
>>> Blog.objects.in_bulk()
{1: <Blog: Beatles Blog>, 2: <Blog: Cheddar Talk>, 3: <Blog: Django Weblog>}
>>> Blog.objects.in_bulk(['beatles_blog'], field_name='slug')
{'beatles_blog': <Blog: Beatles Blog>}
En passant une liste vide à in_bulk()
, le résultat est un dictionnaire vide.
iterator()
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iterator
(chunk_size=2000)¶
Évalue le QuerySet
(en exécutant la requête) et renvoie un itérateur (voir PEP 234) sur les résultats. Un QuerySet
met typiquement en cache interne ses résultats afin que d’éventuelles autres évaluations ne produisent pas de requête supplémentaire. Au contraire, iterator()
lit directement les résultats, sans rien mettre dans le cache du QuerySet
(en interne, l’itérateur par défaut appelle iterator()
et met en cache la valeur renvoyée). Pour un QuerySet
renvoyant un grand nombre d’objets que vous ne devez accéder qu’une seule fois, cela peut amener à de meilleures performances et à une utilisation bien moindre de la mémoire.
Notez que l’utilisation de iterator()
sur un QuerySet
ayant déjà été évalué force une nouvelle évaluation en répétant la requête.
De plus, l’utilisation de``iterator()`` ignore d’éventuels appels précédents à prefetch_related()
, car il n’est pas logique de combiner ces deux optimisations.
En fonction du moteur de base de données, les résultats de requête seront soit chargés entièrement en mémoire, soit livrés en flux depuis la base de données en utilisant des curseurs côté serveur.
Avec des curseurs côté serveur¶
Oracle et PostgreSQL utilisent des curseurs côté serveur pour livrer en flux les résultats de la base de données sans charger l’entier du jeu de résultats en mémoire.
Le pilote de base de données Oracle utilise toujours des curseurs côté serveur.
Avec les curseurs côté serveur, le paramètre chunk_size
indique le nombre de résultats à mettre en cache au niveau du pilote de base de données. L’obtention de blocs plus gros diminue le nombre d’aller-retours entre le pilote de base de données et la base de données, au détriment de la mémoire.
Avec PostgreSQL, les curseurs côté serveur ne sont utilisés que si le réglage DISABLE_SERVER_SIDE_CURSORS
vaut False
. Lisez Transactions groupées et curseurs côté serveur si vous utilisez un concentrateur de connexions configuré en mode concentration de transaction. Lorsque les curseurs côté serveur sont désactivés, le comportement est le même que pour les bases de données qui ne prennent pas en charge ces curseurs.
Sans curseurs côté serveur¶
MySQL ne prend pas en charge la diffusion de résultats, ce qui signifie que le pilote Python de cette base de données charge l’entier du jeu de résultats en mémoire. Ce jeu de résultats est ensuite transformé en objets lignes Python par l’adaptateur de base de données à l’aide de la méthode fetchmany()
définie dans la PEP 249.
SQLite peut récupérer des résultats par lots avec fetchmany()
, mais comme SQLite ne fournit pas d’isolation entre les requêtes à l’intérieur d’une connexion, soyez prudent lorsque vous écrivez dans la table qui est actuellement parcourue. Voir Isolation lors de l’utilisation de QuerySet.iterator() pour plus d’informations.
Le paramètre chunk_size
contrôle la taille des lots que Django récupère du pilote de base de données. Des lots plus gros diminuent la surcharge de communication avec le pilote de base de données au détriment d’une légère augmentation de la consommation mémoire.
La valeur par défaut de chunk_size
, 2000, provient d’un calcul sur la liste de diffusion psycopg:
En imaginant des lignes de 10-20 colonnes avec un mélange de données textuelles et numériques, 2000 va récupérer moins de 100 Ko de données, ce qui paraît un bon compromis entre le nombre de lignes transférées et les données à laisser tomber dans le cas d’une sortie prématurée de la boucle.
La prise en charge de la diffusion en flux des résultats a été ajoutée pour SQLite.
latest()
¶
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latest
(*fields)¶
Renvoie le dernier objet de la table, en fonction du ou des champs indiqués.
Cet exemple renvoie le dernier objet Entry
de la table, selon le champ pub_date
:
Entry.objects.latest('pub_date')
Il est aussi possible de choisir le dernier en fonction de plusieurs champs. Par exemple, pour choisir un Entry
avec la date d’expiration la plus ancienne lorsque deux entrées ont la même date pub_date
:
Entry.objects.latest('pub_date', '-expire_date')
Le signe moins dans '-expire_date'
indique que l’on veut trier expire_date
dans l’ordre décroissant. Comme latest()
obtient le dernier résultat, c’est l”Entry
avec la date expire_date
la plus ancienne qui est choisie.
Si la classe Meta d’un modèle définit get_latest_by
, il est possible d’omettre tout paramètre dans earliest()
et latest()
. Les champs définis dans get_latest_by
seront utilisés par défaut.
Comme get()
, earliest()
et latest()
génèrent DoesNotExist
si aucun objet ne correspond aux paramètres donnés.
Notez que earliest()
et latest()
n’existent que par commodité et pour une meilleure lisibilité.
earliest()
et latest()
peuvent renvoyer des instances avec des dates nulles.
Comme le tri est délégué à la base de données, les résultats des champs qui autorisent les valeurs nulles peuvent être triés différemment en fonction de la base de données. Par exemple, PostgreSQL et MySQL trient les valeurs nulles comme si elles étaient plus élevées que les valeurs non nulles, alors que SQLite fait l’inverse.
Il peut être souhaitable d’exclure les valeurs nulles :
Entry.objects.filter(pub_date__isnull=False).latest('pub_date')
first()
¶
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first
()¶
Renvoie le premier objet du jeu de requête, ou None
si la requête est vide. Si l’objet QuerySet
n’est pas trié, la requête est automatiquement triée selon la clé primaire. Cela peut affecter les résultats d’agrégats comme expliqué dans Interaction avec le tri par défaut ou order_by().
Exemple :
p = Article.objects.order_by('title', 'pub_date').first()
Notez que first()
est une méthode d’agrément ; l’extrait de code suivant est équivalent à l’exemple ci-dessus :
try:
p = Article.objects.order_by('title', 'pub_date')[0]
except IndexError:
p = None
aggregate()
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aggregate
(*args, **kwargs)¶
Renvoie un dictionnaire de valeurs agrégées (moyennes, sommes, etc.) calculées dans le QuerySet
. Chaque paramètre d”aggregate()
définit une valeur qui sera incluse dans le dictionnaire renvoyé.
Les fonctions d’agrégation fournies par Django sont décrites plus loin dans Fonctions d’agrégation. Comme les agrégations sont aussi des expressions de requête, il est possible de combiner des agrégations avec d’autres agrégations ou valeurs afin de créer des agrégations complexes.
Les agrégations spécifiées par des paramètres nommés utilisent la clé comme nom d’annotation. Les paramètres anonymes seront dotés d’un nom généré automatiquement sur la base du nom de la fonction d’agrégation et du champ de modèle sur lequel porte l’agrégation. Les agrégations complexes ne peuvent pas utiliser de paramètres anonymes et doivent indiquer un paramètre nommé jouant le rôle d’alias.
Par exemple, si vous avez affaire à des articles de blog, il peut être intéressant de déterminer le nombre d’auteurs ayant écrits des articles :
>>> from django.db.models import Count
>>> q = Blog.objects.aggregate(Count('entry'))
{'entry__count': 16}
En utilisant un paramètre nommé pour définir la fonction d’agrégation, vous pouvez contrôler le nom de la valeur d’agrégation dans le résultat :
>>> q = Blog.objects.aggregate(number_of_entries=Count('entry'))
{'number_of_entries': 16}
Pour une présentation approfondie de l’agrégation, consultez le guide thématique sur l’agrégation.
exists()
¶
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exists
()¶
Renvoie True
si le QuerySet
contient au moins un résultat, sinon False
. Cette méthode s’efforce de lancer la requête la plus simple et rapide possible, mais la requête exécutée est quasi identique à celle du QuerySet
normal.
exists()
est utile pour des recherches liées à l’appartenance d’objets dans un QuerySet
et à l’existence d’au moins un objet dans un QuerySet
, particulièrement dans le contexte de QuerySet
volumineux.
La méthode la plus efficace pour déterminer si un modèle avec un champ unique (par ex. sa clé primaire) est présent dans un QuerySet
est :
entry = Entry.objects.get(pk=123)
if some_queryset.filter(pk=entry.pk).exists():
print("Entry contained in queryset")
Ce qui sera plus rapide que l’exemple suivant qui demande l’évaluation et l’itération de la totalité du jeu de requête :
if entry in some_queryset:
print("Entry contained in QuerySet")
Et pour savoir si un jeu de requête contient au moins un élément :
if some_queryset.exists():
print("There is at least one object in some_queryset")
Ce qui sera plus rapide que :
if some_queryset:
print("There is at least one object in some_queryset")
…mais pas de beaucoup (plus le jeu de requête est potentiellement volumineux, plus le gain sera élevé).
De plus, si some_queryset
n’a pas encore été évalué mais que vous savez qu’il le sera à un moment donné, l’appel à some_queryset.exists()
effectue du travail en plus (une requête pour le contrôle d’existence, plus une autre plus tard au moment de charger les résultats) par rapport à bool(some_queryset)
, qui récupère les résultats et vérifie ensuite s’il y en a au moins un.
update()
¶
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update
(**kwargs)¶
Effectue une requête de mise à jour SQL pour les champs indiqués et renvoie le nombre de lignes affectées (qui n’est pas forcément égal au nombre de lignes mises à jour dans la mesure où certaines lignes possèdent déjà la nouvelle valeur).
Par exemple, pour désactiver les commentaires pour tous les articles de blog publiés en 2010, vous pourriez écrire cela :
>>> Entry.objects.filter(pub_date__year=2010).update(comments_on=False)
(En supposant que votre modèle Entry
contienne les champs pub_date
et comments_on
.)
Vous pouvez mettre à jour plusieurs champs ; il n’y a pas de limite. Dans l’exemple suivant, nous mettons à jour les champs comments_on
et headline
:
>>> Entry.objects.filter(pub_date__year=2010).update(comments_on=False, headline='This is old')
La méthode update()
est appliquée immédiatement et la seule restriction sur le QuerySet
de mise à jour est qu’il ne peut mettre à jour que des colonnes de la table principale du modèle, pas dans des modèles liés. Par exemple, ceci n’est pas possible :
>>> Entry.objects.update(blog__name='foo') # Won't work!
Le filtrage basé sur des champs liés est cependant toujours possible :
>>> Entry.objects.filter(blog__id=1).update(comments_on=True)
Vous ne pouvez pas appeler update()
sur un QuerySet
qui a subi une segmentation ou qui ne peut plus être filtré pour une autre raison.
La méthode update()
renvoie le nombre de lignes affectées :
>>> Entry.objects.filter(id=64).update(comments_on=True)
1
>>> Entry.objects.filter(slug='nonexistent-slug').update(comments_on=True)
0
>>> Entry.objects.filter(pub_date__year=2010).update(comments_on=False)
132
Si vous n’avez qu’une ligne à mettre à jour et que vous n’avez rien à faire de spécial avec l’objet modèle, l’approche la plus efficace est d’appeler update()
, plutôt que de charger en mémoire l’objet modèle. Par exemple, au lieu de faire cela :
e = Entry.objects.get(id=10)
e.comments_on = False
e.save()
…faites ceci :
Entry.objects.filter(id=10).update(comments_on=False)
L’utilisation d”update()
permet aussi d’éviter une situation de concurrence où le contenu en base de données pourrait être modifié dans le court intervalle entre le chargement de l’objet et l’appel à save()
.
Finalement, réalisez que update()
effectue la mise à jour au niveau SQL et par conséquent, n’appelle pas la méthode save()
des modèles et n’émet pas non plus les signaux pre_save
et post_save
(qui sont une conséquence de l’appel à Model.save()
). Si vous souhaitez mettre à jour un certain nombre d’objets d’un modèle possédant une méthode save()
personnalisée, passez-les dans une boucle en appelant save()
, comme ceci :
for e in Entry.objects.filter(pub_date__year=2010):
e.comments_on = False
e.save()
delete()
¶
-
delete
()¶
Effectue une requête de suppression SQL de toutes les lignes de QuerySet
et renvoie le nombre d’objets supprimés ainsi qu’un dictionnaire avec le nombre de suppressions par type d’objet.
La suppression delete()
s’applique immédiatement. Vous ne pouvez pas appeler delete()
sur un QuerySet
qui a subi une segmentation ou qui ne peut plus être filtré pour une autre raison.
Par exemple, pour supprimer tous les articles d’un blog particulier :
>>> b = Blog.objects.get(pk=1)
# Delete all the entries belonging to this Blog.
>>> Entry.objects.filter(blog=b).delete()
(4, {'weblog.Entry': 2, 'weblog.Entry_authors': 2})
Par défaut, les champs ForeignKey
de Django émulent le comportement de la contrainte SQL ON DELETE CASCADE
. En d’autres termes, tout objet possédant des clés étrangères vers les objets en cours de suppression seront également supprimés. Par exemple :
>>> blogs = Blog.objects.all()
# This will delete all Blogs and all of their Entry objects.
>>> blogs.delete()
(5, {'weblog.Blog': 1, 'weblog.Entry': 2, 'weblog.Entry_authors': 2})
Ce comportement en cascade peut être personnalisé par le paramètre on_delete
de ForeignKey
.
La méthode delete()
supprime en vrac et n’appelle pas la méthode delete()
des modèles. Par contre, elle émet les signaux pre_delete
et post_delete
pour tous les objets supprimés (y compris les suppressions en cascade).
Django a besoin de charger les objets en mémoire pour envoyer les signaux et gérer les suppressions en cascade. Cependant, s’il n’y a pas d’objets en cascade ni de signaux, Django se permet de choisir une voie rapide et de supprimer les objets sans les charger en mémoire. Pour des grosses suppressions, cela peut réduire considérablement la consommation mémoire. Le nombre de requêtes exécutées peut également être plus faible.
Les clés étrangères dont le paramètre on_delete
vaut DO_NOTHING
(ne rien faire) n’empêchent pas la suppression accélérée.
Notez que les requêtes générées lors de la suppression d’objets constituent un détail d’implémentation susceptible d’être modifié.
as_manager()
¶
-
classmethod
as_manager
()¶
Méthode de classe qui renvoie une instance de Manager
avec une copie des méthodes de QuerySet
. Voir Création d’objet Manager avec des méthodes de QuerySet pour plus de détails.
explain()
¶
-
explain
(format=None, **options)¶
Renvoie une chaîne contenant le plan d’exécution de la requête QuerySet
, qui présente comment la base de données va exécuter la requête, y compris les index ou jointures qui seraient utilisés. La connaissance de ces détails peut aider à améliorer les performances des requêtes lentes.
Par exemple, avec PostgreSQL
>>> print(Blog.objects.filter(title='My Blog').explain())
Seq Scan on blog (cost=0.00..35.50 rows=10 width=12)
Filter: (title = 'My Blog'::bpchar)
Le résultat diffère significativement entre les base de données.
explain()
est pris en charge par tous les moteurs de base de données intégrés à l’exception d’Oracle car une implémentation pour ce dernier n’est pas évidente.
Le paramètre format
modifie le format de sortie par rapport au format par défaut des bases de données, habituellement sous forme de texte. PostgreSQL prend en charge 'TEXT'
, 'JSON'
, 'YAML'
et 'XML'
. MySQL prend en charge 'TEXT'
(aussi appelé 'TRADITIONAL'
) et 'JSON'
.
Certaines bases de données acceptent des options pouvant renvoyer plus d’informations sur la requête. Passez ces options sous forme de paramètres nommés. Par exemple, avec PostgreSQL
>>> print(Blog.objects.filter(title='My Blog').explain(verbose=True))
Seq Scan on public.blog (cost=0.00..35.50 rows=10 width=12) (actual time=0.004..0.004 rows=10 loops=1)
Output: id, title
Filter: (blog.title = 'My Blog'::bpchar)
Planning time: 0.064 ms
Execution time: 0.058 ms
Avec certaines bases de données, des options peuvent produire l’exécution de la requête, ce qui pourrait avoir des effets non désirables sur la base de données. Par exemple, l’option ANALYZE
de PostgreSQL pourrait aboutir à des modifications de données s’il existe des déclencheurs (triggers) ou si une fonction est appelée, même pour une requête SELECT
.
Recherches dans les champs¶
La recherche dans les champs est ce qui constitue le cœur des clauses SQL WHERE
. La syntaxe s’exprime par des paramètres nommés dans les méthodes filter()
, exclude()
et get()
de QuerySet
.
Pour une introduction sur ce sujet, consultez la documentation sur les requêtes de modèles et de base de données.
Les recherches fournies par Django sont présentées ci-dessous. Il est également possible d’écrire des recherches personnalisées pour les champs de modèles.
Par commodité, lorsqu’aucune recherche particulière n’est indiquée (comme dans Entry.objects.get(id=14)
), Django suppose que la recherche souhaitée est exact
.
exact
¶
Correspondance exacte. Si la valeur fournie pour la comparaison vaut None
, elle sera interprétée comme un NULL
SQL (voir isnull
pour plus de détails).
Exemples :
Entry.objects.get(id__exact=14)
Entry.objects.get(id__exact=None)
Équivalence en SQL :
SELECT ... WHERE id = 14;
SELECT ... WHERE id IS NULL;
Comparaisons MySQL
Avec MySQL, le paramètre « collation » d’une table de base de données détermine si les comparaisons exact
sont sensibles à la casse. Il s’agit d’un réglage de base de données, pas de Django. Il est possible de configurer vos tables MySQL afin qu’elles utilisent des comparaisons sensibles à la casse, mais cela implique certains compromis. Pour plus d’informations à ce sujet, consultez la section collation dans la documentation des bases de données.
iexact
¶
Correspondance exacte insensible à la casse. Si la valeur fournie pour la comparaison vaut None
, elle sera interprétée comme un NULL
SQL (voir isnull
pour plus de détails).
Exemple :
Blog.objects.get(name__iexact='beatles blog')
Blog.objects.get(name__iexact=None)
Équivalence en SQL :
SELECT ... WHERE name ILIKE 'beatles blog';
SELECT ... WHERE name IS NULL;
Notez que 'Beatles Blog'
, 'beatles blog'
, 'BeAtLes BLoG'
, etc. correspondent tous à la première recherche.
Utilisateurs de SQLite
Lors de l’utilisation du moteur SQLite et de chaînes non ASCII, il faut tenir compte des notes de base de données au sujet de la comparaison de chaînes. SQLite n’effectue pas de recherches insensibles à la casse pour des chaînes non ASCII.
contains
¶
Test d’inclusion sensible à la casse.
Exemple :
Entry.objects.get(headline__contains='Lennon')
Équivalent SQL :
SELECT ... WHERE headline LIKE '%Lennon%';
Notez que le titre (headline
) 'Lennon honored today'
correspondrait à cette recherche, mais pas 'lennon honored today'
.
Utilisateurs de SQLite
SQLite ne prend pas en charge les instructions LIKE
sensibles à la casse ; contains
se comporte comme icontains
pour SQLite. Consultez les notes de bases de données pour plus d’informations.
icontains
¶
Test d’inclusion insensible à la casse.
Exemple :
Entry.objects.get(headline__icontains='Lennon')
Équivalent SQL :
SELECT ... WHERE headline ILIKE '%Lennon%';
Utilisateurs de SQLite
Lors de l’utilisation du moteur SQLite et de chaînes non ASCII, il faut tenir compte des notes de base de données au sujet de la comparaison de chaînes.
in
¶
Dans un itérable donné ; souvent une liste, un tuple ou un jeu de requête. Ce n’est pas courant, mais des chaînes (qui sont aussi des itérables) sont acceptées.
Exemples :
Entry.objects.filter(id__in=[1, 3, 4])
Entry.objects.filter(headline__in='abc')
Équivalence en SQL :
SELECT ... WHERE id IN (1, 3, 4);
SELECT ... WHERE headline IN ('a', 'b', 'c');
Vous pouvez également utiliser un jeu de requête pour évaluer dynamiquement la liste des valeurs au lieu de fournir une liste de valeurs littérales :
inner_qs = Blog.objects.filter(name__contains='Cheddar')
entries = Entry.objects.filter(blog__in=inner_qs)
Ce jeu de requête sera évalué sous forme d’instruction de sous-sélection :
SELECT ... WHERE blog.id IN (SELECT id FROM ... WHERE NAME LIKE '%Cheddar%')
Si vous fournissez un QuerySet
résultant d’un appel à values()
ou à values_list()
comme valeur d’une requête __in
, vous devez vous assurer que vous extrayez un seul champ du résultat. Par exemple, ceci fonctionnera (filtrage sur les noms de blogs) :
inner_qs = Blog.objects.filter(name__contains='Ch').values('name')
entries = Entry.objects.filter(blog__name__in=inner_qs)
Cet exemple générera une exception, car la requête imbriquée extrait deux valeurs de champ, alors qu’il n’en faut qu’une seule :
# Bad code! Will raise a TypeError.
inner_qs = Blog.objects.filter(name__contains='Ch').values('name', 'id')
entries = Entry.objects.filter(blog__name__in=inner_qs)
Considérations sur la performance
Soyez prudent avec les requêtes imbriquées ; il s’agit de bien comprendre les enjeux au niveau des performances du serveur de base de données (en cas de doute, faites des tests de performance). Certains moteurs de base de données, plus particulièrement MySQL, n’optimisent pas très bien les sous-requêtes. Dans ces situations, il est plus efficace d’extraire les valeurs sous forme de liste puis de les transmettre à la seconde requête. En clair, effectuer deux requêtes au lieu d’une seule :
values = Blog.objects.filter(
name__contains='Cheddar').values_list('pk', flat=True)
entries = Entry.objects.filter(blog__in=list(values))
Remarquez l’appel list()
autour du QuerySet
Blog pour forcer l’exécution de la première requête. Sans cela, une sous-requête serait exécutée, car Les objects QuerySet sont différés.
gt
¶
Plus grand que.
Exemple :
Entry.objects.filter(id__gt=4)
Équivalent SQL :
SELECT ... WHERE id > 4;
gte
¶
Plus grand ou égal à.
lt
¶
Plus petit que.
lte
¶
Plus petit ou égal à.
startswith
¶
Commence par (sensible à la casse).
Exemple :
Entry.objects.filter(headline__startswith='Lennon')
Équivalent SQL :
SELECT ... WHERE headline LIKE 'Lennon%';
SQLite ne prend pas en charge les instructions LIKE
sensibles à la casse ; startswith
se comporte comme istartswith
pour SQLite.
istartswith
¶
Commence par (non sensible à la casse).
Exemple :
Entry.objects.filter(headline__istartswith='Lennon')
Équivalent SQL :
SELECT ... WHERE headline ILIKE 'Lennon%';
Utilisateurs de SQLite
Lors de l’utilisation du moteur SQLite et de chaînes non ASCII, il faut tenir compte des notes de base de données au sujet de la comparaison de chaînes.
endswith
¶
Se termine par (sensible à la casse).
Exemple :
Entry.objects.filter(headline__endswith='Lennon')
Équivalent SQL :
SELECT ... WHERE headline LIKE '%Lennon';
Utilisateurs de SQLite
SQLite ne prend pas en charge les instructions LIKE
sensibles à la casse ; endswith
se comporte comme iendswith
pour SQLite. Consultez les notes de bases de données pour plus d’informations.
iendswith
¶
Se termine par (non sensible à la casse).
Exemple :
Entry.objects.filter(headline__iendswith='Lennon')
Équivalent SQL :
SELECT ... WHERE headline ILIKE '%Lennon'
Utilisateurs de SQLite
Lors de l’utilisation du moteur SQLite et de chaînes non ASCII, il faut tenir compte des notes de base de données au sujet de la comparaison de chaînes.
range
¶
Test d’intervalle (inclusif).
Exemple :
import datetime
start_date = datetime.date(2005, 1, 1)
end_date = datetime.date(2005, 3, 31)
Entry.objects.filter(pub_date__range=(start_date, end_date))
Équivalent SQL :
SELECT ... WHERE pub_date BETWEEN '2005-01-01' and '2005-03-31';
Vous pouvez utiliser range
partout là ou vous pouvez utiliser BETWEEN
en SQL — pour les dates, les nombres et même les caractères.
Avertissement
Le filtrage sur un champ DateTimeField
avec des dates n’inclura pas les objets du dernier jour, car les limites sont interprétées comme « minuit à la date indiquée ». Si pub_date
était un champ DateTimeField
, l’expression ci-dessus correspondrait au code SQL suivant :
SELECT ... WHERE pub_date BETWEEN '2005-01-01 00:00:00' and '2005-03-31 00:00:00';
De manière générale, il n’est pas possible de mélanger des objets dates et dates/heures.
date
¶
Pour les champs date/heure, force la valeur à une date. Cette expression peut être suivie d’autres expressions de champs. Accepte une valeur date.
Exemple :
Entry.objects.filter(pub_date__date=datetime.date(2005, 1, 1))
Entry.objects.filter(pub_date__date__gt=datetime.date(2005, 1, 1))
(Nous n’avons pas inclus de code SQL équivalent pour cette recherche car l’implémentation de la requête correspondante varie beaucoup selon le moteur de base de données.)
Lorsque USE_TZ
vaut True
, les champs sont convertis dans le fuseau horaire en cours avant le filtrage. Cela nécessite la présence des définitions de fuseaux horaires dans la base de données.
year
¶
Pour les champs date et date/heure, une correspondance exacte de l’année. Cette expression peut être suivie d’autres expressions de champs. Accepte une année comme nombre entier.
Exemple :
Entry.objects.filter(pub_date__year=2005)
Entry.objects.filter(pub_date__year__gte=2005)
Équivalent SQL :
SELECT ... WHERE pub_date BETWEEN '2005-01-01' AND '2005-12-31';
SELECT ... WHERE pub_date >= '2005-01-01';
(La syntaxe SQL exacte varie d’un moteur de base de données à l’autre.)
Lorsque USE_TZ
vaut True
, les champs date/heure sont convertis dans le fuseau horaire en cours avant le filtrage. Cela nécessite la présence des définitions de fuseaux horaires dans la base de données.
iso_year
¶
Pour les champs date et date/heure, une correspondance exacte de l’année avec numéros de semaine ISO 8601. Cette expression peut être suivie d’autres expressions de champs. Accepte une année comme nombre entier.
Exemple :
Entry.objects.filter(pub_date__iso_year=2005)
Entry.objects.filter(pub_date__iso_year__gte=2005)
(La syntaxe SQL exacte varie d’un moteur de base de données à l’autre.)
Lorsque USE_TZ
vaut True
, les champs date/heure sont convertis dans le fuseau horaire en cours avant le filtrage. Cela nécessite la présence des définitions de fuseaux horaires dans la base de données.
month
¶
Pour les champs date et date/heure, une correspondance exacte du mois. Cette expression peut être suivie d’autres expressions de champs. Accepte un nombre entier, de 1 (janvier) à 12 (décembre).
Exemple :
Entry.objects.filter(pub_date__month=12)
Entry.objects.filter(pub_date__month__gte=6)
Équivalent SQL :
SELECT ... WHERE EXTRACT('month' FROM pub_date) = '12';
SELECT ... WHERE EXTRACT('month' FROM pub_date) >= '6';
(La syntaxe SQL exacte varie d’un moteur de base de données à l’autre.)
Lorsque USE_TZ
vaut True
, les champs date/heure sont convertis dans le fuseau horaire en cours avant le filtrage. Cela nécessite la présence des définitions de fuseaux horaires dans la base de données.
day
¶
Pour les champs date et date/heure, une correspondance exacte du jour. Cette expression peut être suivie d’autres expressions de champs. Accepte un jour comme nombre entier.
Exemple :
Entry.objects.filter(pub_date__day=3)
Entry.objects.filter(pub_date__day__gte=3)
Équivalent SQL :
SELECT ... WHERE EXTRACT('day' FROM pub_date) = '3';
SELECT ... WHERE EXTRACT('day' FROM pub_date) >= '3';
(La syntaxe SQL exacte varie d’un moteur de base de données à l’autre.)
Notez que cela correspond à tout élément dont le champ pub_date
est égal au troisième jour du mois, comme le 3 janvier, le 3 juillet, etc.
Lorsque USE_TZ
vaut True
, les champs date/heure sont convertis dans le fuseau horaire en cours avant le filtrage. Cela nécessite la présence des définitions de fuseaux horaires dans la base de données.
week
¶
Pour des champs date et date/heure, renvoie le numéro de semaine (1-52 ou 53) selon ISO-8601, c’est-à-dire que les semaines commencent un lundi et que la première semaine contient le premier jeudi de l’année.
Exemple :
Entry.objects.filter(pub_date__week=52)
Entry.objects.filter(pub_date__week__gte=32, pub_date__week__lte=38)
(Nous n’avons pas inclus de code SQL équivalent pour cette recherche car l’implémentation de la requête correspondante varie beaucoup selon le moteur de base de données.)
Lorsque USE_TZ
vaut True
, les champs date/heure sont convertis dans le fuseau horaire en cours avant le filtrage. Cela nécessite la présence des définitions de fuseaux horaires dans la base de données.
week_day
¶
Pour les champs date et date/heure, une correspondance exacte du « jour de la semaine ». Cette expression peut être suivie d’autres expressions de champs.
Accepte un nombre entier représentant le jour de la semaine, de 1 (dimanche) à 7 (samedi).
Exemple :
Entry.objects.filter(pub_date__week_day=2)
Entry.objects.filter(pub_date__week_day__gte=2)
(Nous n’avons pas inclus de code SQL équivalent pour cette recherche car l’implémentation de la requête correspondante varie beaucoup selon le moteur de base de données.)
Notez que cela correspond à tout élément dont le champ pub_date
est un lundi (jour 2 de la semaine), sans tenir compte du mois ou de l’année. Les jours de la semaine sont indexés de 1 (dimanche) à 7 (samedi).
Lorsque USE_TZ
vaut True
, les champs date/heure sont convertis dans le fuseau horaire en cours avant le filtrage. Cela nécessite la présence des définitions de fuseaux horaires dans la base de données.
quarter
¶
Pour les champs date et date/heure, une correspondance de « trimestre annuel ». Cette expression peut être suivie d’autres expressions de champs. Accepte une valeur nombre entier entre 1 et 4 représentant le trimestre de l’année.
Exemple pour obtenir les lignes du deuxième trimestre (1er avril au 30 juin)
Entry.objects.filter(pub_date__quarter=2)
(Nous n’avons pas inclus de code SQL équivalent pour cette recherche car l’implémentation de la requête correspondante varie beaucoup selon le moteur de base de données.)
Lorsque USE_TZ
vaut True
, les champs date/heure sont convertis dans le fuseau horaire en cours avant le filtrage. Cela nécessite la présence des définitions de fuseaux horaires dans la base de données.
time
¶
Pour les champs date/heure, force la valeur à une heure. Cette expression peut être suivie d’autres expressions de champs. Accepte une valeur datetime.time
.
Exemple :
Entry.objects.filter(pub_date__time=datetime.time(14, 30))
Entry.objects.filter(pub_date__time__range=(datetime.time(8), datetime.time(17)))
(Nous n’avons pas inclus de code SQL équivalent pour cette recherche car l’implémentation de la requête correspondante varie beaucoup selon le moteur de base de données.)
Lorsque USE_TZ
vaut True
, les champs sont convertis dans le fuseau horaire en cours avant le filtrage. Cela nécessite la présence des définitions de fuseaux horaires dans la base de données.
hour
¶
Pour les champs date/heure et heure, une correspondance exacte de l’heure. Cette expression peut être suivie d’autres expressions de champs. Accepte un nombre entier entre 0 et 23.
Exemple :
Event.objects.filter(timestamp__hour=23)
Event.objects.filter(time__hour=5)
Event.objects.filter(timestamp__hour__gte=12)
Équivalent SQL :
SELECT ... WHERE EXTRACT('hour' FROM timestamp) = '23';
SELECT ... WHERE EXTRACT('hour' FROM time) = '5';
SELECT ... WHERE EXTRACT('hour' FROM timestamp) >= '12';
(La syntaxe SQL exacte varie d’un moteur de base de données à l’autre.)
Lorsque USE_TZ
vaut True
, les champs date/heure sont convertis dans le fuseau horaire en cours avant le filtrage. Cela nécessite la présence des définitions de fuseaux horaires dans la base de données.
minute
¶
Pour les champs date/heure et heure, une correspondance exacte de la minute. Cette expression peut être suivie d’autres expressions de champs. Accepte un nombre entier entre 0 et 59.
Exemple :
Event.objects.filter(timestamp__minute=29)
Event.objects.filter(time__minute=46)
Event.objects.filter(timestamp__minute__gte=29)
Équivalent SQL :
SELECT ... WHERE EXTRACT('minute' FROM timestamp) = '29';
SELECT ... WHERE EXTRACT('minute' FROM time) = '46';
SELECT ... WHERE EXTRACT('minute' FROM timestamp) >= '29';
(La syntaxe SQL exacte varie d’un moteur de base de données à l’autre.)
Lorsque USE_TZ
vaut True
, les champs date/heure sont convertis dans le fuseau horaire en cours avant le filtrage. Cela nécessite la présence des définitions de fuseaux horaires dans la base de données.
second
¶
Pour les champs date/heure et heure, une correspondance exacte de la seconde. Cette expression peut être suivie d’autres expressions de champs. Accepte un nombre entier entre 0 et 59.
Exemple :
Event.objects.filter(timestamp__second=31)
Event.objects.filter(time__second=2)
Event.objects.filter(timestamp__second__gte=31)
Équivalent SQL :
SELECT ... WHERE EXTRACT('second' FROM timestamp) = '31';
SELECT ... WHERE EXTRACT('second' FROM time) = '2';
SELECT ... WHERE EXTRACT('second' FROM timestamp) >= '31';
(La syntaxe SQL exacte varie d’un moteur de base de données à l’autre.)
Lorsque USE_TZ
vaut True
, les champs date/heure sont convertis dans le fuseau horaire en cours avant le filtrage. Cela nécessite la présence des définitions de fuseaux horaires dans la base de données.
isnull
¶
Accepte True
ou False
, ce qui correspond respectivement aux instructions SQL IS NULL
et IS NOT NULL
.
Exemple :
Entry.objects.filter(pub_date__isnull=True)
Équivalent SQL :
SELECT ... WHERE pub_date IS NULL;
regex
¶
Recherche par expression régulière, sensible à la casse.
La syntaxe d’expression régulière est celle du moteur de base de données utilisé. Pour SQLite qui ne prend pas en charge nativement les expressions régulières, cette fonctionnalité est fournie par une fonction (Python) REGEXP
définie par l’utilisateur, et la syntaxe d’expression régulière est par conséquent celle du module re
de Python.
Exemple :
Entry.objects.get(title__regex=r'^(An?|The) +')
Équivalence en SQL :
SELECT ... WHERE title REGEXP BINARY '^(An?|The) +'; -- MySQL
SELECT ... WHERE REGEXP_LIKE(title, '^(An?|The) +', 'c'); -- Oracle
SELECT ... WHERE title ~ '^(An?|The) +'; -- PostgreSQL
SELECT ... WHERE title REGEXP '^(An?|The) +'; -- SQLite
Il est recommandé d’utiliser des chaînes brutes (par ex. r'foo'
au lieu de 'foo'
) pour transmettre des expressions régulières.
iregex
¶
Recherche par expression régulière, insensible à la casse.
Exemple :
Entry.objects.get(title__iregex=r'^(an?|the) +')
Équivalence en SQL :
SELECT ... WHERE title REGEXP '^(an?|the) +'; -- MySQL
SELECT ... WHERE REGEXP_LIKE(title, '^(an?|the) +', 'i'); -- Oracle
SELECT ... WHERE title ~* '^(an?|the) +'; -- PostgreSQL
SELECT ... WHERE title REGEXP '(?i)^(an?|the) +'; -- SQLite
Fonctions d’agrégation¶
Django fournit les fonctions d’agrégation suivantes dans le module django.db.models
. Pour plus de détails sur l’usage de ces fonctions, consultez le guide thématique sur l’agrégation. Consultez la documentation de Aggregate
pour apprendre à créer vos propres agrégations.
Avertissement
SQLite ne sait pas nativement gérer des agrégations sur des champs date/heure. La raison est qu’il n’existe pas de vrais champs date/heure dans SQLite et que Django émule actuellement ces fonctions en utilisant un champ texte. Si vous essayez d’effectuer des agrégations sur des champs date/heure avec SQLite, vous obtiendrez l’exception NotImplementedError
.
Note
Les fonctions d’agrégation renvoient None
lorsqu’elles sont utilisées avec un objet QuerySet
vide. Par exemple, la fonction d’agrégation Sum
(somme) renvoie None
au lieu de 0
si le jeu de requête ne contient pas d’élément. Une exception est Count
, qui renvoie 0
quand le jeu de requête est vide.
Toutes les agrégations partagent les paramètres suivants :
expressions
¶
Des chaînes référençant des champs du modèle, ou des expressions de requête.
output_field
¶
Un paramètre facultatif représentant le champ de modèle de la valeur renvoyée.
Note
Lors de la combinaison de plusieurs types de champs, Django ne peut déterminer le type de résultat output_field
qui si tous les champs sont du même type. Sinon, vous devez indiquer output_field
vous-même.
filter
¶
Un objet Q
facultatif utilisé pour filtrer les lignes qui ont été agrégées.
Voir Agrégation conditionnelle et Filtrage sur les annotations pour des exemples d’utilisation.
**extra
¶
Paramètres nommés qui peuvent fournir du contexte supplémentaire pour le code SQL généré par l’agrégation.
Avg
¶
-
class
Avg
(expression, output_field=None, distinct=False, filter=None, **extra)¶ Renvoie la valeur moyenne de l’expression indiquée, qui doit être de type numérique, sauf si vous indiquez un champ
output_field
différent.- Alias par défaut :
<champ>__avg
- Type de la valeur renvoyée :
float
si la valeur d’entrée estint
, sinon identique au champ de départ, ououtput_field
s’il est indiqué
Accepte un paramètre facultatif :
-
distinct
¶ Si
distinct=True
,Avg
renvoie la valeur moyenne de valeurs uniques. Cela correspond au code SQLAVG(DISTINCT <field>)
. La valeur par défaut estFalse
.
Changed in Django 3.0:La prise en charge de
distinct=True
a été ajoutée.- Alias par défaut :
Count
¶
-
class
Count
(expression, distinct=False, filter=None, **extra)¶ Renvoie le nombre d’objets liés au travers de l’expression indiquée.
- Alias par défaut :
<champ>__count
- Type de la valeur renvoyée :
int
Accepte un paramètre facultatif :
-
distinct
¶ Si
distinct=True
, le dénombrement ne tient compte que des instances uniques. Cela correspond au code SQLCOUNT(DISTINCT <field>)
. La valeur par défaut estFalse
.
- Alias par défaut :
Max
¶
-
class
Max
(expression, output_field=None, filter=None, **extra)¶ Renvoie la valeur maximale de l’expression donnée.
- Alias par défaut :
<champ>__max
- Type de la valeur renvoyée : identique au champ de départ, ou
output_field
s’il est indiqué
- Alias par défaut :
Min
¶
-
class
Min
(expression, output_field=None, filter=None, **extra)¶ Renvoie la valeur minimale de l’expression donnée.
- Alias par défaut :
<champ>__min
- Type de la valeur renvoyée : identique au champ de départ, ou
output_field
s’il est indiqué
- Alias par défaut :
StdDev
¶
-
class
StdDev
(expression, output_field=None, sample=False, filter=None, **extra)¶ Renvoie la déviation standard des données contenues dans l’expression donnée.
- Alias par défaut :
<champ>__stddev
- Type de la valeur renvoyée :
float
si la valeur d’entrée estint
, sinon identique au champ de départ, ououtput_field
s’il est indiqué
Accepte un paramètre facultatif :
-
sample
¶ Par défaut,
StdDev
renvoie la déviation standard de population. Cependant, sisample=True
, la valeur renvoyée sera la déviation standard d’échantillon.
Changed in Django 2.2:La prise en charge de SQLite a été ajoutée.
- Alias par défaut :
Sum
¶
-
class
Sum
(expression, output_field=None, distinct=False, filter=None, **extra)¶ Calcule la somme de toutes les valeurs de l’expression donnée.
- Alias par défaut :
<champ>__sum
- Type de la valeur renvoyée : identique au champ de départ, ou
output_field
s’il est indiqué
Accepte un paramètre facultatif :
-
distinct
¶ Si
distinct=True
,Sum
renvoie la somme des valeurs uniques. Cela correspond au code SQLSUM(DISTINCT <field>)
. La valeur par défaut est False`.
Changed in Django 3.0:La prise en charge de
distinct=True
a été ajoutée.- Alias par défaut :
Variance
¶
-
class
Variance
(expression, output_field=None, sample=False, filter=None, **extra)¶ Renvoie la variance des données de l’expression donnée.
- Alias par défaut :
<champ>__variance
- Type de la valeur renvoyée :
float
si la valeur d’entrée estint
, sinon identique au champ de départ, ououtput_field
s’il est indiqué
Accepte un paramètre facultatif :
-
sample
¶ Par défaut,
Variance
renvoie la variance de population. Cependant, sisample=True
, la valeur renvoyée sera la variance d’échantillon.
Changed in Django 2.2:La prise en charge de SQLite a été ajoutée.
- Alias par défaut :