Django propose un petit set d’outils bien pratiques lors de l’écriture de tests.
Le client de test est une classe Python se comportant comme un navigateur Web simpliste, permettant de tester les vues et d’interagir par programmation avec votre application Django.
Voici plusieurs choses que vous pouvez faire avec le client de test :
Notez que le client de test n’est pas conçu pour remplacer Selenium ou d’autres systèmes utilisant un navigateur réel. Le client de test de Django a un objectif différent. En bref :
LiveServerTestCase
pour plus de détails.Une suite de tests complète devrait utiliser une combinaison de ces deux types.
Pour utiliser le client de test, créez une instance de django.test.Client
et récupérez des pages Web :
>>> from django.test import Client
>>> c = Client()
>>> response = c.post('/login/', {'username': 'john', 'password': 'smith'})
>>> response.status_code
200
>>> response = c.get('/customer/details/')
>>> response.content
b'<!DOCTYPE html...'
Comme cet exemple le suggère, vous pouvez créer des instances de Client
à partir d’une session de l’interpréteur Python interactif.
Signalons quelques éléments importants au sujet du fonctionnement du client de test :
Le client de test n’a pas besoin que le serveur Web soit lancé. En fait, il fonctionne tout à fait correctement sans aucun serveur Web actif ! Et cela parce qu’il s’adresse directement à l’infrastructure Django sans passer par la couche HTTP. Cela permet d’accélérer le fonctionnement des tests unitaires.
Lors de la récupération des pages, n’oubliez pas de n’indiquer que le chemin de l’URL, sans mentionner tout le nom de domaine. Par exemple, ceci est correct :
>>> c.get('/login/')
Mais pas ceci :
>>> c.get('https://www.example.com/login/')
Le client de test n’est pas capable de récupérer des pages Web qui ne sont pas basées sur votre projet Django. Si vous avez besoin de récupérer d’autres pages Web, utilisez un module standard de la bibliothèque Python, comme urllib
.
Pour résoudre des URL, le client de test utilise la configuration d’URL qui est désignée par le réglage ROOT_URLCONF
.
Même si l’exemple ci-dessus fonctionne dans un interpréteur Python interactif, certaines fonctionnalités du client de test, notamment celles liées aux gabarits, ne sont disponibles que lorsque les tests sont lancés.
Ceci s’explique par le fait que le lanceur de tests de Django fait sa propre cuisine pour déterminer quel gabarit a été chargé pour une vue donnée. Cette « cuisine » (essentiellement un correctif en mémoire du système de gabarits de Django) n’est opérée que durant le fonctionnement des tests.
Par défaut, le client de test désactive tous les contrôles CSRF effectués par votre site.
Si pour une raison quelconque vous * voulez* que le client de test effectue les contrôles CSRF, vous pouvez créer une instance du client de test avec les contrôles CSRF actifs. Pour cela, passez le paramètre enforce_csrf_checks
au moment de créer le client :
>>> from django.test import Client
>>> csrf_client = Client(enforce_csrf_checks=True)
La classe django.test.Client
permet de simuler des requêtes HTTP.
Client
(enforce_csrf_checks=False, **defaults)[source]¶Aucun paramètre n’est obligatoire au moment de la création de l’instance. Vous pouvez cependant indiquer des paramètres nommés pour définir des en-têtes par défaut. Dans l’exemple suivant, un en-tête HTTP User-Agent
est envoyé avec chaque requête :
>>> c = Client(HTTP_USER_AGENT='Mozilla/5.0')
Les valeurs de paramètres nommés passés dans extra
aux méthodes get()
, post()
, etc. ont la priorité sur les valeurs par défaut transmises au constructeur de la classe.
Le paramètre enforce_csrf_checks
peut être utilisé pour tester la protection CSRF (voir au-dessus).
Dès que vous avez à disposition une instance de Client
, vous pouvez appeler au choix l’une des méthodes suivantes :
get
(path, data=None, follow=False, secure=False, **extra)[source]¶Procède à une requête GET utilisant le chemin path
indiqué et renvoie un objet Response
, qui est documenté plus bas.
Les paires clé-valeur dans le dictionnaire data
servent à créer les données utiles de GET. Par exemple :
>>> c = Client()
>>> c.get('/customers/details/', {'name': 'fred', 'age': 7})
…aboutit à l’évaluation d’une requête GET équivalente à :
/customers/details/?name=fred&age=7
Le paramètre nommé extra
peut être utilisé pour indiquer les en-têtes envoyés avec la requête. Par exemple :
>>> c = Client()
>>> c.get('/customers/details/', {'name': 'fred', 'age': 7},
... HTTP_X_REQUESTED_WITH='XMLHttpRequest')
…envoie l’en-tête HTTP HTTP_X_REQUESTED_WITH
à la vue de détail, ce qui constitue une bonne manière de tester des chemins de code utilisant la méthode django.http.HttpRequest.is_ajax()
.
Spécification CGI
Les en-têtes envoyés par **extra
doivent respecter la spécification CGI. Par exemple, pour émuler un en-tête « Host » différent de celui envoyé dans la requête HTTP du navigateur vers le serveur, il faut transmettre HTTP_HOST
.
Si vous disposez déjà des paramètres GET sous une forme déjà codée pour l’URL, vous pouvez utiliser cette forme au lieu du paramètre data
. Par exemple, la requête GET précédente pourrait aussi être émise par :
>>> c = Client()
>>> c.get('/customers/details/?name=fred&age=7')
Si vous fournissez à la fois une URL contenant des données GET codée et un paramètre data
, ce dernier a la priorité.
Si vous définissez follow
à True
, le client suit d’éventuelles redirections et l’objet réponse possédera un attribut redirect_chain
contenant des tuples formés des URL intermédiaires et de leur code d’état.
Si vous aviez une URL /redirect_me/
redirigeant vers /next/
, redirigeant lui-même vers /final/
, voici ce que vous obtiendriez :
>>> response = c.get('/redirect_me/', follow=True)
>>> response.redirect_chain
[('http://testserver/next/', 302), ('http://testserver/final/', 302)]
Si vous définissez secure
à True
, le client émule une requête HTTPS.
post
(path, data=None, content_type=MULTIPART_CONTENT, follow=False, secure=False, **extra)[source]¶Procède à une requête POST utilisant le chemin path
indiqué et renvoie un objet Response
, qui est documenté plus bas.
Les paires clé-valeur dans le dictionnaire data
servent à créer les données de soumission POST. Par exemple :
>>> c = Client()
>>> c.post('/login/', {'name': 'fred', 'passwd': 'secret'})
…aboutit à l’évaluation d’une requête POST vers cette URL :
/login/
…contenant ces données POST :
name=fred&passwd=secret
Si vous renseignez le paramètre content_type
(par ex. text/xml pour des données utiles XML), le contenu de data
sera envoyé tel quel dans la requête POST, en plaçant le contenu de content_type
dans l’en-tête HTTP Content-Type
.
Si le paramètre content_type
n’est pas renseigné, les valeurs contenues dans data
sont transmises avec un type de contenu multipart/form-data. Dans ce cas, les paires clé-valeur de data
sont codées sous forme de message composite (multipart
) et servent à créer les données utiles de POST.
Pour envoyer plusieurs valeurs pour un même clé, par exemple pour indiquer les sélections d’un élément <select multiple>
, indiquez les valeurs de la clé sous forme de liste ou de tuple. Par exemple, le contenu suivant de data
envoie trois valeurs sélectionnées pour le champ nommé choices
:
{'choices': ('a', 'b', 'd')}
L’envoi de fichiers est un cas particulier. Pour envoyer un fichier par POST, il suffit d’indiquer comme clé le nom du champ de fichier et comme valeur un pointeur de fichier référençant le fichier à envoyer. Par exemple :
>>> c = Client()
>>> with open('wishlist.doc') as fp:
... c.post('/customers/wishes/', {'name': 'fred', 'attachment': fp})
(Le nom attachment
n’a ici aucune signification particulière ; utilisez le nom de champ attendu par votre code de traitement de fichier.)
Il est aussi possible de fournir un objet de type fichier (par ex. StringIO
ou BytesIO
) comme pointeur de fichier. Si le fichier est destiné à un champ ImageField
, l’objet a besoin d’un attribut name
passant la validation de validate_image_file_extension
. Par exemple :
>>> from io import BytesIO
>>> img = BytesIO(b'mybinarydata')
>>> img.name = 'myimage.jpg'
Notez que si vous souhaitez utiliser le même pointeur de fichier pour plusieurs appels à post()
, vous devrez manuellement réinitialiser ce pointeur entre les requêtes. La façon la plus simple de le faire manuellement est de fermer le fichier après qu’il a été fourni à post()
, comme cela est fait dans l’exemple ci-dessus.
Vous devez aussi être certain que le fichier est ouvert d’une manière autorisant les données à être lues. Si votre fichier contient des données binaires telles qu’une image, cela signifie que vous devrez ouvrir le fichier en mode rb
(read binary).
Le paramètre extra
joue le même rôle que pour Client.get()
.
Si l’URL indiquée pour la requête POST contient des paramètres codés, ceux-ci sont placés dans les données request.GET
. Par exemple, si vous effectuez la requête :
>>> c.post('/login/?visitor=true', {'name': 'fred', 'passwd': 'secret'})
…la vue traitant la requête peut consulter request.POST
pour obtenir les données du nom et du mot de passe, et request.GET
pour savoir si l’utilisateur est un visiteur.
Si vous définissez follow
à True
, le client suit d’éventuelles redirections et l’objet réponse possédera un attribut redirect_chain
contenant des tuples formés des URL intermédiaires et de leur code d’état.
Si vous définissez secure
à True
, le client émule une requête HTTPS.
head
(path, data=None, follow=False, secure=False, **extra)[source]¶Procède à une requête HEAD utilisant le chemin path
indiqué et renvoie un objet Response
. Cette méthode fonctionne comme Client.get()
, y compris les paramètres follow
, secure
et extra
à la seule exception qu’aucun corps de message n’est renvoyé.
options
(path, data='', content_type='application/octet-stream', follow=False, secure=False, **extra)[source]¶Procède à une requête OPTIONS utilisant le chemin path
indiqué et renvoie un objet Response
. Utile pour tester les interfaces de type « REST ».
Lorsque data
est renseigné, il est utilisé comme corps de requête et un en-tête Content-Type
est défini avec le contenu de content_type
.
Les paramètres follow
, secure
et extra
jouent le même rôle que pour Client.get()
.
put
(path, data='', content_type='application/octet-stream', follow=False, secure=False, **extra)[source]¶Procède à une requête PUT utilisant le chemin path
indiqué et renvoie un objet Response
. Utile pour tester les interfaces de type « REST ».
Lorsque data
est renseigné, il est utilisé comme corps de requête et un en-tête Content-Type
est défini avec le contenu de content_type
.
Les paramètres follow
, secure
et extra
jouent le même rôle que pour Client.get()
.
patch
(path, data='', content_type='application/octet-stream', follow=False, secure=False, **extra)[source]¶Procède à une requête PATCH utilisant le chemin path
indiqué et renvoie un objet Response
. Utile pour tester les interfaces de type « REST ».
Les paramètres follow
, secure
et extra
jouent le même rôle que pour Client.get()
.
delete
(path, data='', content_type='application/octet-stream', follow=False, secure=False, **extra)[source]¶Procède à une requête DELETE utilisant le chemin path
indiqué et renvoie un objet Response
. Utile pour tester les interfaces de type « REST ».
Lorsque data
est renseigné, il est utilisé comme corps de requête et un en-tête Content-Type
est défini avec le contenu de content_type
.
Les paramètres follow
, secure
et extra
jouent le même rôle que pour Client.get()
.
trace
(path, follow=False, secure=False, **extra)[source]¶Procède à une requête TRACE utilisant le chemin path
indiqué et renvoie un objet Response
. Utile pour simuler les tests diagnostics.
Au contraire des autres méthodes de requête, data
n’est pas fourni comme paramètre nommé afin de respecter la RFC 7231#section-4.3.8, qui interdit aux requêtes TRACE de posséder un corps.
Les paramètres follow
, secure
et extra
jouent le même rôle que pour Client.get()
.
login
(**credentials)[source]¶Si un projet utilise le système d’authentification de Django et que les tests connectent des utilisateurs, il est possible d’utiliser la méthode login()
du client de test pour simuler la connexion d’un utilisateur au site concerné.
Après l’appel à cette méthode, le client de test contiendra tous les cookies et les données de session nécessaires pour passer les tests dans lesquels des vues comptent sur des utilisateurs connectés.
Le format du paramètre credentials
dépend du moteur d’authentification utilisé (configuré dans le réglage AUTHENTICATION_BACKENDS
). Dans le cas du moteur d’authentification standard de Django (ModelBackend
), credentials
doit contenir le nom d’utilisateur et le mot de passe de l’utilisateur, fournis sous la forme de paramètres nommés :
>>> c = Client()
>>> c.login(username='fred', password='secret')
# Now you can access a view that's only available to logged-in users.
Si un autre moteur d’authentification est utilisé, cette méthode peut nécessiter un autre format de données d’authentification. Cela dépend des paramètres nécessaires à la méthode authenticate()
du moteur en question.
login()
renvoie True
si les données d’authentification ont été acceptées et que la connexion s’est terminée avec succès.
Pour finir, il ne faut pas oublier de créer des comptes utilisateurs avant de pouvoir utiliser cette méthode. Comme expliqué ci-dessus, le lanceur de tests fonctionne avec une base de données de test, sans aucun utilisateur par défaut. Par conséquent, les comptes utilisateurs actifs sur un site de production ne sont pas pris en compte dans des conditions de test. Les utilisateurs doivent être créés dans le cadre de la suite de tests, soit manuellement (par l’API de modèle Django), soit par un instantané de test. N’oubliez pas non plus que pour qu’un utilisateur de test dispose d’un mot de passe, il ne suffit pas de définir directement l’attribut password
de l’utilisateur, mais il faut passer par la fonction set_password()
pour que soit stockée une empreinte correcte de mot de passe. Il est aussi possible d’employer la méthode utilitaire create_user()
pour créer un nouvel utilisateur ainsi qu’une empreinte de mot de passe utilisable.
force_login
(user, backend=None)[source]¶Si un projet utilise le système d’authentification de Django, il est possible d’utiliser la méthode force_login()
pour simuler la connexion d’un utilisateur du site concerné. Il est avantageux d’utiliser cette méthode à la place de login()
lorsqu’un test a besoin d’un utilisateur connecté mais que les détails de la manière dont l’utilisateur s’est connecté importent peu.
Au contraire de login()
, cette méthode omet les étapes d’authentification et de vérification : les utilisateurs inactifs (is_active=False
) peuvent se connecter et il n’est pas nécessaire de fournir les informations d’authentification.
L’attribut backend
de l’utilisateur sera défini à la valeur du paramètre backend
(qui devrait être un chemin Python pointé) ou à settings.AUTHENTICATION_BACKENDS[0]
si ce paramètre n’est pas fourni. La fonction authenticate()
appelée par login()
annote normalement l’utilisateur de cette manière.
Cette méthode est plus rapide que login()
dans la mesure où les coûteux algorithmes de hachage de mot de passe sont ignorés. Notez qu’il est aussi possible d’accélérer login()
en utilisant une méthode de hachage plus faible durant les tests.
logout
()[source]¶Si un projet utilise le système d’authentification de Django, il est possible d’utiliser la méthode logout()
du client de test pour simuler la déconnexion d’un utilisateur du site concerné.
Après l’appel à cette méthode, le client de test verra toutes ses données de cookies et de session réinitialisées à leurs valeurs par défaut. Les requêtes suivantes apparaîtront comme si elles provenaient d’un utilisateur anonyme (AnonymousUser
).
Les méthodes get()
et post()
renvoient les deux un objet Response
. Cet objet n’est pas le même que les objets HttpResponse
renvoyés par les vues Django ; l’objet de réponse de test possède des données supplémentaires bien utiles pour certaines vérifications dans le code des tests.
Plus précisément, un objet Response
possède les attributs suivants :
Response
¶client
¶Le client de test utilisé pour effectuer la requête qui a renvoyé cette réponse.
content
¶Le corps de la réponse sous forme de chaîne d’octets. Il s’agit du contenu final de la page produite par la vue, ou d’un éventuel message d’erreur.
context
¶L’instance Context
du gabarit utilisé pour effectuer le rendu de gabarit qui a produit le contenu de la réponse.
Si le rendu de la page à utilisé plusieurs gabarits, context
contient une liste d’objets Context
dans l’ordre de leur rendu.
Quel que soit le nombre de gabarits utilisés dans le processus de rendu, vous pouvez récupérer les valeurs de contexte en utilisant l’opérateur []
. Par exemple, la variable de contexte name
peut être récupérée ainsi :
>>> response = client.get('/foo/')
>>> response.context['name']
'Arthur'
Vous n’utilisez pas les gabarits Django ?
Cet attribut n’est présent que lorsque le moteur de gabarit est DjangoTemplates
. Si vous utilisez un autre moteur, context_data
peut constituer une alternative viable pour les réponses possédant cet attribut.
json
(**kwargs)¶Le corps de la réponse, analysée en JSON. Les paramètres nommés supplémentaires sont transmis à json.loads()
. Par exemple :
>>> response = client.get('/foo/')
>>> response.json()['name']
'Arthur'
Si l’en-tête Content-Type
n’est pas "application/json"
, une erreur ValueError
sera signalée au moment d’analyser la réponse.
request
¶Les données de requête à l’origine de la réponse.
wsgi_request
¶L’instance WSGIRequest
générée par le gestionnaire de test qui a produit la réponse.
status_code
¶Le statut HTTP de la réponse sous forme de nombre entier. Pour une liste exhaustive des codes définis, voir le registre IANA des codes de statut.
templates
¶Une liste d’instances de gabarits (Template
) ayant servi à rendre le contenu final, dans l’ordre de leur utilisation. Pour chaque gabarit de la liste, utilisez template.name
pour obtenir le nom de fichier du gabarit si celui-ci a été chargé à partir d’un fichier (le nom est une chaîne du genre 'admin/index.html'
).
Vous n’utilisez pas les gabarits Django ?
Cet attribut n’est présent que lorsque le moteur de gabarit est DjangoTemplates
. Si vous utilisez un autre moteur, template_name
peut constituer une alternative viable si vous n’avez besoin que du nom du gabarit utilisé pour le rendu.
resolver_match
¶Une instance de ResolverMatch
pour la réponse. Vous pouvez utiliser l’attribut func
, par exemple, pour vérifier la vue qui a servi la réponse :
# my_view here is a function based view
self.assertEqual(response.resolver_match.func, my_view)
# class-based views need to be compared by name, as the functions
# generated by as_view() won't be equal
self.assertEqual(response.resolver_match.func.__name__, MyView.as_view().__name__)
Si l’URL indiquée n’est pas trouvée, l’accès à cet attribut génère l’exception Resolver404
.
Il est aussi possible d’utiliser la syntaxe de dictionnaire sur l’objet réponse pour interroger n’importe quelle valeur d’en-tête HTTP. Par exemple, vous pouvez retrouver le type de contenu d’une réponse avec response['Content-Type']
.
Si le client de test fait appel à une vue qui génère une exception, celle-ci est propagée dans le cas de test. Vous pouvez dès lors utiliser un bloc try ... except
standard ou assertRaises()
pour tester l’exception générée.
Les seules exceptions qui ne sont pas visibles pour le client de test sont Http404
, PermissionDenied
, SystemExit
et SuspiciousOperation
. Django intercepte en interne ces exceptions et les convertit en code de réponse HTTP adéquat. Dans ces situations, vous pouvez tester la valeur response.status_code
.
L’état du client de test est persistant. Si une réponse renvoie un cookie, celui-ci est stocké dans le client de test et il sera ensuite envoyé dans les requêtes get()
et post()
subséquentes.
Les politiques d’expiration de ces cookies ne sont pas respectées. Si vous souhaitez faire expirer un cookie, supprimez-le manuellement ou créez une nouvelle instance de Client
(ce qui aura comme conséquence de supprimer tous les cookies).
Un client de test possède deux attributs qui stockent les informations d’état persistantes. Vous pouvez accéder à ces propriétés dans le cadre d’une condition de test.
Un objet Python SimpleCookie
contenant les valeurs actuelles de tous les cookies du client. Consultez la documentation du module http.cookies
pour en savoir plus.
Client.
session
¶Un objet de type dictionnaire contenant les informations de session. Consultez la documentation des sessions pour plus de détails.
Pour modifier la session et l’enregistrer, elle doit être d’abord stockée dans une variable (car un nouveau SessionStore
est créé chaque fois qu’on accède à cette propriété) :
def test_something(self):
session = self.client.session
session['somekey'] = 'test'
session.save()
Lors des tests d’applications qui prennent en charge l’internationalisation et la localisation, il peut être souhaitable de définir la langue de la requête du client de test. La méthode à employer dépend de l’activation ou non de LocaleMiddleware
.
Si l’intergiciel est activé, la langue peut être définie en créant un cookie nommé LANGUAGE_COOKIE_NAME
et une valeur contenant le code de langue :
from django.conf import settings
def test_language_using_cookie(self):
self.client.cookies.load({settings.LANGUAGE_COOKIE_NAME: 'fr'})
response = self.client.get('/')
self.assertEqual(response.content, b"Bienvenue sur mon site.")
ou en incluant l’en-tête HTTP Accept-Language
dans la requête :
def test_language_using_header(self):
response = self.client.get('/', HTTP_ACCEPT_LANGUAGE='fr')
self.assertEqual(response.content, b"Bienvenue sur mon site.")
Voir Processus de découverte de la préférence de langue par Django pour plus de détails.
Si l’intergiciel n’est pas activé, la langue active peut être définie en utilisant translation.override()
:
from django.utils import translation
def test_language_using_override(self):
with translation.override('fr'):
response = self.client.get('/')
self.assertEqual(response.content, b"Bienvenue sur mon site.")
Voir Définition explicite de la langue active pour plus de détails.
L’exemple suivant est un test unitaire simple exploitant le client de test :
import unittest
from django.test import Client
class SimpleTest(unittest.TestCase):
def setUp(self):
# Every test needs a client.
self.client = Client()
def test_details(self):
# Issue a GET request.
response = self.client.get('/customer/details/')
# Check that the response is 200 OK.
self.assertEqual(response.status_code, 200)
# Check that the rendered context contains 5 customers.
self.assertEqual(len(response.context['customers']), 5)
Voir aussi
Les classes de test unitaire normales de Python étendent la classe de base unittest.TestCase
. Django fournit plusieurs extensions de cette classe de base :
La conversion d’une classe unittest.TestCase
normale en une des sous-classes est simple : il suffit de remplacer la classe de base des tests unittest.TestCase
par la sous-classe. Toutes les fonctionnalités standard de Python pour les tests unitaires sont toujours disponibles, et vous obtenez en plus quelques éléments utiles tels que documentés dans chaque section ci-dessous.
SimpleTestCase
¶Une sous-classe de unittest.TestCase
qui ajoute cette fonctionnalité :
génère une exception donnée
.rendu et de traitement d'erreur
des champs de formulaire.présence ou d'absence d'un fragment donné dans des réponses HTML
.a été ou n'a pas été utilisé pour générer un contenu de réponse donné
.redirection HTTP
a été effectuée par une application.fragments HTML
ou la présence ou absence d’un fragment HTML dans un autre
.fragments XML
.fragments JSON
.Client
client
.Si les tests effectuent des requêtes de base de données, utilisez les sous-classes TransactionTestCase
ou TestCase
.
SimpleTestCase.
allow_database_queries
¶SimpleTestCase
n’autorise pas de requête de base de données par défaut. Ceci permet d’éviter l’exécution de requêtes d’écriture qui pourraient affecter d’autres tests dans la mesure où chaque test d’une suite SimpleTestCase
n’est pas lancé dans une transaction. Si ce problème ne vous concerne pas, vous pouvez désactiver ce comportement en définissant l’attribut de classe allow_database_queries
à True
sur la classe de test.
Avertissement
SimpleTestCase
et ses sous-classes (par ex. TestCase
, …) se basent sur setUpClass()
et tearDownClass()
pour effectuer des initialisations liées à la classe entière (par exemple la surcharge de réglages). Si vous avez besoin de surcharger ces méthodes, n’oubliez pas d’appeler l’implémentation de super
:
class MyTestCase(TestCase):
@classmethod
def setUpClass(cls):
super().setUpClass()
...
@classmethod
def tearDownClass(cls):
...
super().tearDownClass()
Prenez garde de prendre en compte le comportement Python quand une exception est générée durant setUpClass()
. Quand cela se produit, aucun test de la classe n’est exécuté et tearDownClass()
n’est pas non plus appelée. Dans le cas de django.test.TestCase
, la transaction créée dans super()
n’est pas proprement traitée ce qui peut produire divers symptômes, y compris une faute de segmentation sur certaines plates-formes (signalé sur macOS). Si vous souhaitez provoquer intentionnellement une exception telle que unittest.SkipTest
dans setUpClass()
, faites-le avant d’appeler super()
pour éviter ces problèmes.
TransactionTestCase
¶TransactionTestCase
hérite de SimpleTestCase
et y ajoute quelques fonctionnalités spécifiques aux bases de données :
fixtures
) de base de données.assert*
.La classe TestCase
de Django est une sous-classe plus couramment utilisée de TransactionTestCase
qui emploie les utilitaires de transaction de base de données pour accélérer le processus de réinitialisation de la base de données à un état connu au début de chaque test. Cependant, une des conséquences de ceci est que certains comportements de base de données ne peuvent pas être testés avec une classe TestCase
de Django. Par exemple, vous ne pouvez pas tester qu’un bloc de code s’exécute dans une transaction, comme c’est exigé par l’utilisation de select_for_update()
. Dans de tels cas, il vous faut utiliser la classe TransactionTestCase
.
TransactionTestCase
et TestCase
sont identiques à l’exception de la manière dont la base de données est réinitialisée à un état connu et de la capacité de tester les effets de « commit » et de « rollback » dans le code :
TransactionTestCase
réinitialise la base de données après le lancement des tests en tronquant toutes les tables. Le code de ces tests peut valider et annuler des transactions et observer les effets de ces appels sur la base de données.TestCase
ne tronque pas les tables après un test. Il enveloppe plutôt le code de test dans une transaction de base de données qui est ensuite annulée lorsque le test est terminé. Cela permet de garantir que l’annulation (« rollback ») à la fin des tests restaure la base de données à son état initial.Avertissement
Les tests TestCase
s’exécutant avec une base de données ne prenant pas en charge l’annulation (« rollback »), par exemple MySQL avec le moteur MyISAM, ainsi que toutes les instances de tests TransactionTestCase
annulent la transaction à la fin du test en supprimant toutes les données de la base de données de test.
Les applications ne verront pas leurs données rechargées. Si vous avez besoin de cette fonctionnalité (typiquement dans le cas des applications tierces), vous pouvez définir serialized_rollback = True
dans le corps de la classe TestCase
.
TestCase
¶Il s’agit de la classe la plus courante pour l’écriture de tests dans Django. Elle hérite de TransactionTestCase
(et par extension de SimpleTestCase
). Si votre application Django n’utilise pas de base de données, utilisez SimpleTestCase
.
La classe :
atomic()
imbriqués : un pour la classe entière et un pour chaque test. Ainsi, si vous souhaitez tester un comportement transactionnel précis de la base de données, utilisez TransactionTestCase
.Elle fournit également une méthode supplémentaire :
TestCase.
setUpTestData
()[source]¶Le bloc atomic
au niveau de la classe mentionné ci-dessus permet la création de données initiales au niveau de la classe, une seule fois pour l’ensemble de TestCase
. Cette technique permet d’accélérer les tests en comparaison du travail équivalent effectué au niveau de setUp()
.
Par exemple :
from django.test import TestCase
class MyTests(TestCase):
@classmethod
def setUpTestData(cls):
# Set up data for the whole TestCase
cls.foo = Foo.objects.create(bar="Test")
...
def test1(self):
# Some test using self.foo
...
def test2(self):
# Some other test using self.foo
...
Notez que si les tests sont exécutés pour une base de données sans prise en charge des transactions (par exemple MySQL avec le moteur MyISAM), setUpTestData()
sera appelée avant chaque test, ce qui annulera le bénéfice en terme de vitesse.
Prenez soin de ne pas modifier les objets créés dans setUpTestData()
dans vos méthodes de test. Les modifications en mémoire des objets préparés au niveau de la classe persistent entre les méthodes de test. Si vous avez besoin de les modifier, vous pouvez les recharger dans la méthode setUp()
avec refresh_from_db()
, par exemple.
LiveServerTestCase
¶LiveServerTestCase
est à la base identique à TransactionTestCase
avec une fonction supplémentaire : elle lance un serveur Django en arrière-plan lors de la préparation (« setUp ») des tests et l’arrête lors du nettoyage (« tearDown »). Cela permet l’utilisation de clients de tests automatisés autres que le client élémentaire de Django, comme par exemple le client Selenium, afin d’exécuter une série de tests fonctionnels dans un navigateur et de simuler ainsi des actions d’un utilisateur réel.
Le serveur « live » écoute sur localhost
et se lie au port 0, ce qui utilise un port libre attribué par le système d’exploitation. L’URL du serveur est accessible dans self.live_server_url
pendant les tests.
Dans les versions précédentes, Django essayait un intervalle de ports prédéfini qui pouvait être adapté de plusieurs façons, y compris avec la variable d’environnement DJANGO_LIVE_TEST_SERVER_ADDRESS
. Ce procédé à été supprimé en faveur de la technique plus simple de liaison au port 0.
Pour démontrer comment utiliser LiveServerTestCase
, écrivons un test Selenium simple. Premièrement, il s’agit d’installer le paquet selenium dans le chemin Python :
$ pip install selenium
Puis, ajoutez un test basé sur LiveServerTestCase
au module tests de votre application (par exemple myapp/tests.py
). Pour cet exemple, nous supposons que vous utilisez l’application staticfiles
et que vous souhaitez disposez des fichiers statiques servis durant l’exécution des tests tout comme ce qu’on a en développement avec DEBUG=True
, c’est-à-dire sans devoir les collecter avec collectstatic
. Nous allons utiliser la sous-classe StaticLiveServerTestCase
qui fournit cette fonctionnalité. Remplacez-la par django.test.LiveServerTestCase
si vous n’en avez pas besoin.
Le code de ce test pourrait ressembler à ceci :
from django.contrib.staticfiles.testing import StaticLiveServerTestCase
from selenium.webdriver.firefox.webdriver import WebDriver
class MySeleniumTests(StaticLiveServerTestCase):
fixtures = ['user-data.json']
@classmethod
def setUpClass(cls):
super().setUpClass()
cls.selenium = WebDriver()
cls.selenium.implicitly_wait(10)
@classmethod
def tearDownClass(cls):
cls.selenium.quit()
super().tearDownClass()
def test_login(self):
self.selenium.get('%s%s' % (self.live_server_url, '/login/'))
username_input = self.selenium.find_element_by_name("username")
username_input.send_keys('myuser')
password_input = self.selenium.find_element_by_name("password")
password_input.send_keys('secret')
self.selenium.find_element_by_xpath('//input[@value="Log in"]').click()
Finalement, lancez le test comme ceci :
$ ./manage.py test myapp.tests.MySeleniumTests.test_login
Cet exemple ouvre Firefox automatiquement puis se rend à la page de connexion, saisit les données d’authentification et appuie sur le bouton « Log in ». Selenium propose d’autres pilotes dans le cas où Firefox n’est pas installé ou que vous voudriez tester avec un autre navigateur. L’exemple ci-dessus n’est qu’une fraction de ce que le client Selenium est capable de faire ; consultez la référence complète pour plus de détails.
Note
Lorsque les tests utilisent une base de données SQLite en mémoire, une même connexion de base de données sera partagée par deux fils d’exécution en parallèle : le fil dans lequel tourne le serveur « live » et le fil utilisé pour faire fonctionner le cas de test. Il est important de prévenir les requêtes de base de données simultanées au travers de cette connexion partagée, car cela pourrait provoquer l’échec aléatoire de certains tests. Vous devez donc vous assurer que les deux fils d’exécution n’accèdent pas à la base de données au même moment. En particulier, cela signifie que dans certains cas (par exemple juste après avoir cliqué sur un lien ou soumis un formulaire), il est nécessaire de contrôler qu’une réponse a été reçue par Selenium et que la page suivante a été chargée avant de continuer avec la suite de l’exécution des tests. Cela peur par exemple se faire en faisant attendre Selenium jusqu’à ce que la balise HTML <body>
soit présente dans la réponse (nécessite Selenium > 2.13) :
def test_login(self):
from selenium.webdriver.support.wait import WebDriverWait
timeout = 2
...
self.selenium.find_element_by_xpath('//input[@value="Log in"]').click()
# Wait until the response is received
WebDriverWait(self.selenium, timeout).until(
lambda driver: driver.find_element_by_tag_name('body'))
L’élément délicat ici est que le concept de « chargement de page » n’existe pas, particulièrement dans les applications Web modernes qui produisent du code HTML dynamique après la génération du document initial par le serveur. Ceci fait que le simple contrôle de la présence de <body>
dans la réponse n’est pas forcément approprié dans tous les cas de figure. Consultez la FAQ Selenium ainsi que la documentation Selenium pour obtenir davantage d’informations.
SimpleTestCase.
client
¶Chaque cas de test dans une instance de django.test.*TestCase
peut accéder à une instance du client de test de Django. Ce client est disponible dans self.client. Il est recréé pour chaque test, il n’y a donc pas besoin de se soucier de son état (comme les cookies) qui pourrait se propager d’un test à l’autre.
Cela signifie qu’au lieu de créer une instance de Client
dans chaque test :
import unittest
from django.test import Client
class SimpleTest(unittest.TestCase):
def test_details(self):
client = Client()
response = client.get('/customer/details/')
self.assertEqual(response.status_code, 200)
def test_index(self):
client = Client()
response = client.get('/customer/index/')
self.assertEqual(response.status_code, 200)
…il suffit de faire appel à self.client
, comme ceci :
from django.test import TestCase
class SimpleTest(TestCase):
def test_details(self):
response = self.client.get('/customer/details/')
self.assertEqual(response.status_code, 200)
def test_index(self):
response = self.client.get('/customer/index/')
self.assertEqual(response.status_code, 200)
SimpleTestCase.
client_class
¶Si vous souhaitez utiliser une classe Client
différente (par exemple une sous-classe avec un comportement adapté), utilisez l’attribut de classe client_class
:
from django.test import Client, TestCase
class MyTestClient(Client):
# Specialized methods for your environment
...
class MyTest(TestCase):
client_class = MyTestClient
def test_my_stuff(self):
# Here self.client is an instance of MyTestClient...
call_some_test_code()
TransactionTestCase.
fixtures
¶Un cas de test pour un site Web adossé à une base de données n’est pas très utile s’il n’y a pas de données en base de données. Les tests sont plus lisibles et la maintenabilité est meilleure si les objets sont créés avec l’ORM, par exemple dans TestCase.setUpTestData()
. Cependant, vous pouvez aussi utiliser des instantanés.
Un instantané est une série de données que Django sait importer dans la base de données. Par exemple, si votre site contient des comptes utilisateurs, il peut être utile de créer un instantané de comptes utilisateurs afin de remplir la base de données pendant les tests.
La façon la plus directe de créer un instantané est d’utiliser la commande manage.py dumpdata
, en partant du principe que le base de données contient déjà les données nécessaires. Consultez la documentation de dumpdata
pour plus de détails.
Après avoir créé un instantané et l’avoir placé dans un répertoire fixtures
dans l’une des applications de INSTALLED_APPS
, vous pouvez l’utiliser dans vos tests unitaires en définissant un attribut de classe fixtures
dans votre sous-classe de django.test.TestCase
:
from django.test import TestCase
from myapp.models import Animal
class AnimalTestCase(TestCase):
fixtures = ['mammals.json', 'birds']
def setUp(self):
# Test definitions as before.
call_setup_methods()
def test_fluffy_animals(self):
# A test that uses the fixtures.
call_some_test_code()
Voici ce qui se passe en pratique :
setUp()
, Django réinitialise la base de données telle qu’elle se trouvait juste après avoir exécuté migrate
.mammals
, suivi par tout instantané nommé birds
. Consultez la documentation de loaddata
pour plus de détails sur la définition et l’installation d’instantanés.Pour des raisons de performance, TestCase
charge les instantanés une seule fois pour toute la classe de tests, avant setUpTestData()
, au lieu de le faire avant chaque test. Elle utilise les transactions pour réinitialiser la base de données avant chaque test. Dans tous les cas, vous pouvez être sûr que le résultat d’un test ne sera pas affecté par un autre test ou par l’ordre d’exécution des tests.
Par défaut, les instantanés ne sont chargés que dans la base de données default
. Si vous utilisez plusieurs bases de données et que vous définissez multi_db=True
, les instantanés seront chargés dans toutes les bases de données.
Si une application contient des vues, il peut être souhaitable d’inclure des tests où le client de test éprouve ces vues. Cependant, un utilisateur de l’application est libre de déployer les vues d’une application à l’URL de son choix. Cela signifie que les tests ne peuvent pas compter sur des URL figées pour accéder aux vues. Décorez vos classes ou méthodes de test avec @override_settings(ROOT_URLCONF=...)
pour imposer des configurations d’URL.
TransactionTestCase.
multi_db
¶Django crée une base de données de test pour chaque base de données définie dans DATABASES
du fichier de réglages. Cependant, une bonne partie du temps nécessaire à exécuter un cas de test Django est passé dans l’appel à flush
(réinitialisation des données) permettant de retrouver une base de données propre au début de chaque test. Pour un projet avec plusieurs bases de données, plusieurs commandes flush
sont nécessaires (une par base de données), ce qui peut représenter un temps non négligeable, particulièrement si les tests n’ont pas pour but de tester l’activité entre plusieurs bases de données.
Dans une optique d’optimisation, Django ne réinitialise que la base de données default
au début de chaque test. Si votre configuration contient plusieurs bases de données et que certains tests nécessitent que toutes les bases de données soient propres, vous pouvez définir l’attribut multi_db
de la suite de tests pour provoquer une réinitialisation complète.
Par exemple :
class TestMyViews(TestCase):
multi_db = True
def test_index_page_view(self):
call_some_test_code()
Ce cas de test réinitialise toutes les bases de données de test avant d’exécuter test_index_page_view
.
L’option multi_db
affecte également les bases données dans lesquelles sont chargés les instantanés (TransactionTestCase.fixtures
). Par défaut lorsque multi_db=False
, les instantanés ne sont chargés que dans la base de données default
. Si multi_db=True
, ils sont chargés dans toutes les bases de données.
Avertissement
Utilisez les fonctions ci-dessous pour modifier temporairement la valeur de certains réglages pendant les tests. Ne manipulez pas directement django.conf.settings
car Django ne s’occupe pas de restaurer les valeurs d’origine après de telles manipulations.
À des fins de tests, il est souvent utile de modifier temporairement un réglage puis de retrouver la valeur d’origine après l’exécution du code des tests. Pour cette situation, Django offre un gestionnaire de contexte de style Python (voir PEP 343) nommé settings()
qui peut être utilisé comme ceci :
from django.test import TestCase
class LoginTestCase(TestCase):
def test_login(self):
# First check for the default behavior
response = self.client.get('/sekrit/')
self.assertRedirects(response, '/accounts/login/?next=/sekrit/')
# Then override the LOGIN_URL setting
with self.settings(LOGIN_URL='/other/login/'):
response = self.client.get('/sekrit/')
self.assertRedirects(response, '/other/login/?next=/sekrit/')
Cet exemple surcharge le réglage LOGIN_URL
pour le code contenu dans le bloc with
et réapplique la valeur originale à la fin du bloc.
La redéfinition de réglages contenant une liste de valeurs peut se révéler ardue. En pratique, l’ajout ou la suppression de valeurs est souvent suffisante. Le gestionnaire de contexte modify_settings()
facilite cela :
from django.test import TestCase
class MiddlewareTestCase(TestCase):
def test_cache_middleware(self):
with self.modify_settings(MIDDLEWARE={
'append': 'django.middleware.cache.FetchFromCacheMiddleware',
'prepend': 'django.middleware.cache.UpdateCacheMiddleware',
'remove': [
'django.contrib.sessions.middleware.SessionMiddleware',
'django.contrib.auth.middleware.AuthenticationMiddleware',
'django.contrib.messages.middleware.MessageMiddleware',
],
}):
response = self.client.get('/')
# ...
Pour chaque action, vous pouvez indiquer soit une liste de valeurs, soit une chaîne. Lorsque la valeur existe déjà dans la liste, append
et prepend
n’ont pas d’effet ; de même que remove
lorsque la valeur n’existe pas.
Dans le cas où vous souhaitez remplacer un réglage pour une méthode de test, Django met à disposition le décorateur override_settings()
(voir PEP 318). Voici comment l’utiliser :
from django.test import TestCase, override_settings
class LoginTestCase(TestCase):
@override_settings(LOGIN_URL='/other/login/')
def test_login(self):
response = self.client.get('/sekrit/')
self.assertRedirects(response, '/other/login/?next=/sekrit/')
Le décorateur peut aussi être appliqué à des classes TestCase
:
from django.test import TestCase, override_settings
@override_settings(LOGIN_URL='/other/login/')
class LoginTestCase(TestCase):
def test_login(self):
response = self.client.get('/sekrit/')
self.assertRedirects(response, '/other/login/?next=/sekrit/')
Dans le même ordre d’idée, Django fournit le décorateur modify_settings()
:
from django.test import TestCase, modify_settings
class MiddlewareTestCase(TestCase):
@modify_settings(MIDDLEWARE={
'append': 'django.middleware.cache.FetchFromCacheMiddleware',
'prepend': 'django.middleware.cache.UpdateCacheMiddleware',
})
def test_cache_middleware(self):
response = self.client.get('/')
# ...
Le décorateur peut aussi être appliqué à des classes de cas de test :
from django.test import TestCase, modify_settings
@modify_settings(MIDDLEWARE={
'append': 'django.middleware.cache.FetchFromCacheMiddleware',
'prepend': 'django.middleware.cache.UpdateCacheMiddleware',
})
class MiddlewareTestCase(TestCase):
def test_cache_middleware(self):
response = self.client.get('/')
# ...
Note
Lorsqu’ils reçoivent une classe, ces décorateurs modifient directement la classe et la renvoie ; la classe renvoyée n’est pas une copie. Ainsi si vous essayez de manipuler les exemples ci-dessus pour que la valeur renvoyée soit nommée différemment que LoginTestCase
ou MiddlewareTestCase
, vous pourriez être surpris de constater que les classes de cas de test originales sont tout de même affectées par le décorateur. Pour une classe donnée, modify_settings()
est toujours appliqué après override_settings()
.
Avertissement
Le fichier de réglages contient certains réglages qui ne sont consultés que lors de l’initialisation de paramètres internes à Django. Si vous les modifier avec override_settings
, ces réglages sont bien modifiés si vous les appelez depuis le module django.conf.settings
, mais les éléments internes de Django accèdent différemment à ces réglages. En pratique, l’utilisation de override_settings()
ou de modify_settings()
avec ces réglages ne va probablement pas avoir l’effet que vous attendez.
Il n’est pas recommandé de modifier le réglage DATABASES
. La modification du réglage CACHES
est possible, mais un peu délicat si vous utilisez des éléments internes qui s’appuient sur du cache, comme django.contrib.sessions
. Par exemple, il faut réinitialiser le moteur de sessions dans un test qui utilise les sessions en cache et qui surcharge CACHES
.
Pour terminer, évitez de créer des alias de réglages comme constantes de niveau module, car override_settings()
ne fonctionnera pas avec de telles valeurs qui ne sont évaluées que lors de la première importation du module.
Il est aussi possible de simuler l’absence d’un réglage en supprimant celui-ci après que les réglages aient été surchargés, comme ceci :
@override_settings()
def test_something(self):
del settings.LOGIN_URL
...
Lors de la surcharge de réglages, prenez soin de gérer les cas où le code de votre application utilise du cache ou un mécanisme similaire conservant l’état même quand le réglage a changé. Django fournit le signal django.test.signals.setting_changed
permettant d’inscrire des fonctions de rappel qui serviront à réinitialiser l’état lorsque les réglages ont changé.
Django utilise lui-même ce signal pour réinitialiser différentes données :
Réglages surchargés | Données réinitialisées |
---|---|
USE_TZ, TIME_ZONE | Fuseau horaire de la base de données |
TEMPLATES | Moteurs de gabarits |
SERIALIZATION_MODULES | Cache des sérialiseurs |
LOCALE_PATHS, LANGUAGE_CODE | Traduction par défaut et traductions chargées |
MEDIA_ROOT, DEFAULT_FILE_STORAGE | Stockage de fichiers par défaut |
Si vous utilisez l’une des classes TestCase
personnalisées de Django, l’exécuteur de tests efface le contenu de la boîte de messagerie de test au début de chaque cas de test.
Pour plus de détails sur les services de messagerie durant les tests, consultez Services de messagerie plus bas dans ce document.
De la même manière que la classe unittest.TestCase
normale de Python implément des méthodes d’assertion telles que assertTrue()
et assertEqual()
, la classe TestCase
propre à Django fournit un certain nombre de méthodes d’assertion utiles pour tester les applications Web :
Les messages d’échec produits par la plupart de ces méthodes d’assertion peuvent être personnalisés par le paramètre msg_prefix
. Cette chaîne préfixe tout message d’échec généré par l’assertion. Ceci permet d’ajouter des détails pouvant aider à identifier l’emplacement et la cause d’un échec dans une suite de tests.
SimpleTestCase.
assertRaisesMessage
(expected_exception, expected_message, callable, *args, **kwargs)[source]¶SimpleTestCase.
assertRaisesMessage
(expected_exception, expected_message)Confirme que l’appel à l’exécutable callable
génère l’exception expected_exception
et que expected_message
est trouvé dans le message de l’exception. Tout autre résultat est signalé comme un échec. Il s’agit d’une version simplifiée de unittest.TestCase.assertRaisesRegex()
, à la différence près que expected_message
n’est ici pas traité comme une expression régulière.
Si seuls les paramètres expected_exception
et expected_message
sont donnés, renvoie un gestionnaire de contexte afin que le code en cours de test puisse être écrit en ligne plutôt que sous la forme d’une fonction :
with self.assertRaisesMessage(ValueError, 'invalid literal for int()'):
int('a')
SimpleTestCase.
assertFieldOutput
(fieldclass, valid, invalid, field_args=None, field_kwargs=None, empty_value='')[source]¶Confirme qu’un champ de formulaire se comporte correctement avec différentes valeurs soumises.
Paramètres: |
|
---|
Par exemple, le code suivant teste qu’un champ EmailField
accepte a@a.com
comme adresse électronique valide, mais rejette aaa
avec un message d’erreur adéquat :
self.assertFieldOutput(EmailField, {'a@a.com': 'a@a.com'}, {'aaa': ['Enter a valid email address.']})
SimpleTestCase.
assertFormError
(response, form, field, errors, msg_prefix='')[source]¶Confirme qu’un champ de formulaire génère la liste d’erreurs fournie lorsqu’il est affiché dans son formulaire.
form
est le nom de l’instance Form
dans le contexte de gabarit.
field
est le nom du champ dans le formulaire à contrôler. Si field
possède la valeur None
, ce sont les erreurs non liées aux formulaires (accessibles via form.non_field_errors()
) qui seront vérifiées.
errors
est un texte d’erreur ou une liste de textes d’erreur qui sont censés être produits en réponse à la validation du formulaire.
SimpleTestCase.
assertFormsetError
(response, formset, form_index, field, errors, msg_prefix='')[source]¶Confirme que formset
génère la liste d’erreurs fournie lorsqu’il est affiché.
formset
est le nom de l’instance Formset
dans le contexte de gabarit.
form_index
est le numéro du formulaire dans Formset
. Si form_index
possède la valeur None
, ce sont les erreurs non liées aux formulaires (accessibles via formset.non_form_errors()
) qui seront vérifiées.
field
est le nom du champ dans le formulaire à contrôler. Si field
possède la valeur None
, ce sont les erreurs non liées aux formulaires (accessibles via form.non_field_errors()
) qui seront vérifiées.
errors
est un texte d’erreur ou une liste de textes d’erreur qui sont censés être produits en réponse à la validation du formulaire.
SimpleTestCase.
assertContains
(response, text, count=None, status_code=200, msg_prefix='', html=False)[source]¶Confirme qu’une instance de Response
produit le code status_code
indiqué et que le contenu text
apparaît dans le contenu de la réponse. Si count
est renseigné, text
doit apparaître exactement count
fois dans la réponse.
Définissez html
à True
pour que text
soit géré comme du code HTML. La comparaison avec le contenu de la réponse prend alors en compte la sémantique HTML au lieu d’une comparaison caractère par caractère. Les espaces blancs sont majoritairement ignorés et l’ordre des attributs ne joue pas de rôle. Voir assertHTMLEqual()
pour plus de détails.
SimpleTestCase.
assertNotContains
(response, text, status_code=200, msg_prefix='', html=False)[source]¶Confirme qu’une instance de Response
produit le code status_code
indiqué et que le contenu text
n’apparaît pas dans le contenu de la réponse.
Définissez html
à True
pour que text
soit géré comme du code HTML. La comparaison avec le contenu de la réponse prend alors en compte la sémantique HTML au lieu d’une comparaison caractère par caractère. Les espaces blancs sont majoritairement ignorés et l’ordre des attributs ne joue pas de rôle. Voir assertHTMLEqual()
pour plus de détails.
SimpleTestCase.
assertTemplateUsed
(response, template_name, msg_prefix='', count=None)[source]¶Confirme que le gabarit du nom indiqué a été utilisé pour produire la réponse.
Le nom est une chaîne du genre 'admin/index.html'
.
Le paramètre count
est un nombre entier indiquant le nombre de fois qu’un gabarit doit être produit. La valeur par défaut est None
, ce qui signifie que le gabarit doit être produit une ou plusieurs fois.
Vous pouvez l’utiliser comme un gestionnaire de contexte, comme ceci :
with self.assertTemplateUsed('index.html'):
render_to_string('index.html')
with self.assertTemplateUsed(template_name='index.html'):
render_to_string('index.html')
SimpleTestCase.
assertTemplateNotUsed
(response, template_name, msg_prefix='')[source]¶Confirme que le gabarit du nom indiqué n’a pas été utilisé pour produire la réponse.
Vous pouvez l’utiliser comme un gestionnaire de contexte de la même façon qu’avec assertTemplateUsed()
.
SimpleTestCase.
assertRedirects
(response, expected_url, status_code=302, target_status_code=200, msg_prefix='', fetch_redirect_response=True)[source]¶Confirme que la réponse renvoie un statut de redirection status_code
, qu’elle redirige vers expected_url
(y compris avec d’éventuelles données GET
) et que la page finale a renvoyé le code target_status_code
.
Si la requête a utilisé le paramètre follow
, les valeurs de expected_url
et de target_status_code
doivent être celles de la page finale de la chaîne de redirection.
Si fetch_redirect_response
vaut False
, la page finale n’est pas chargée. Comme le client de test ne peut pas récupérer des URL externes, c’est particulièrement utile quand expected_url
ne fait pas partie de votre application Django.
Le protocole est géré correctement lors de comparaisons entre deux URL. Si aucun protocole n’est indiqué à l’emplacement de redirection, le protocole de la requête d’origine est utilisé. S’il est présent, le protocole dans expected_url
est celui qui sera utilisé pour effectuer des comparaisons.
SimpleTestCase.
assertHTMLEqual
(html1, html2, msg=None)[source]¶Confirme que les chaînes html1
et html2
sont équivalentes. La comparaison prend en compte la sémantique HTML. La comparaison tient compte des éléments suivants :
Les exemples suivants sont des tests valides et ne génèrent pas d’exception AssertionError
:
self.assertHTMLEqual(
'<p>Hello <b>world!</p>',
'''<p>
Hello <b>world! <b/>
</p>'''
)
self.assertHTMLEqual(
'<input type="checkbox" checked="checked" id="id_accept_terms" />',
'<input id="id_accept_terms" type="checkbox" checked>'
)
html1
et html2
doivent contenir du code HTML valide. Une exception AssertionError
est générée si l’une de ces deux valeurs ne peut pas être analysée comme du code HTML.
L’affichage en cas d’erreur peut être personnalisé avec le paramètre msg
.
SimpleTestCase.
assertHTMLNotEqual
(html1, html2, msg=None)[source]¶Confirme que les chaînes html1
et html2
ne sont pas équivalentes. La comparaison prend en compte la sémantique HTML. Voir assertHTMLEqual()
pour plus de détails.
html1
et html2
doivent contenir du code HTML valide. Une exception AssertionError
est générée si l’une de ces deux valeurs ne peut pas être analysée comme du code HTML.
L’affichage en cas d’erreur peut être personnalisé avec le paramètre msg
.
SimpleTestCase.
assertXMLEqual
(xml1, xml2, msg=None)[source]¶Confirme que les chaînes xml1
et xml2
sont équivalentes. La comparaison prend en compte la sémantique XML. Sur le même principe que assertHTMLEqual()
, la comparaison se fait sur le contenu analysé, ce qui fait que seules les différences sémantiques sont prises en compte, pas la syntaxe elle-même. Si le contenu XML de l’un des paramètres n’est pas valide, une exception AssertionError
est toujours générée, même si les deux chaînes sont identiques.
L’affichage en cas d’erreur peut être personnalisé avec le paramètre msg
.
SimpleTestCase.
assertXMLNotEqual
(xml1, xml2, msg=None)[source]¶Confirme que les chaînes xml1
et xml2
ne sont pas équivalentes. La comparaison prend en compte la sémantique xML. Voir assertXMLEqual()
pour plus de détails.
L’affichage en cas d’erreur peut être personnalisé avec le paramètre msg
.
SimpleTestCase.
assertInHTML
(needle, haystack, count=None, msg_prefix='')[source]¶Confirme que le fragment HTML needle
est contenu dans le contenu haystack
.
Si le paramètre nombre entier count
est indiqué, un contrôle supplémentaire est effectué que le nombre d’occurrences de needle
correspond à count
.
Dans la plupart des cas, les blancs sont ignorés et l’ordre des attributs n’est pas pris en compte. Les paramètres transmis doivent être du code HTML valide.
SimpleTestCase.
assertJSONEqual
(raw, expected_data, msg=None)[source]¶Confirme que les fragments JSON raw
et expected_data
sont égaux. Les règles habituelles de JSON concernant les blancs non significatifs s’appliquent, car le gros du travail est confié à la bibliothèque json
.
L’affichage en cas d’erreur peut être personnalisé avec le paramètre msg
.
SimpleTestCase.
assertJSONNotEqual
(raw, expected_data, msg=None)[source]¶Confirme que les fragments JSON raw
et expected_data
ne sont pas égaux. Voir assertJSONEqual()
pour plus de détails.
L’affichage en cas d’erreur peut être personnalisé avec le paramètre msg
.
TransactionTestCase.
assertQuerysetEqual
(qs, values, transform=repr, ordered=True, msg=None)[source]¶Confirme que le jeu de requête qs
renvoie une liste particulière de valeurs values
.
La comparaison des contenus de qs
et de values
se fait par la fonction transform
. Cela signifie que par défaut c’est la représentation repr()
de chaque valeur qui est utilisée pour la comparaison. Toute autre exécutable peut être utilisé si repr()
ne constitue pas un point de comparaison valable.
Par défaut, la comparaison dépend aussi de l’ordre de tri. Si qs
ne comporte pas d’ordre de tri implicite, vous pouvez définir le paramètre ordered
à False
, ce qui provoquera une comparaison sur des objets collections.Counter
. Si l’ordre est indéfini (si le paramètre qs
n’est pas trié et que la comparaison se fait avec plus d’une valeur triée) une exception ValueError
est générée.
L’affichage en cas d’erreur peut être personnalisé avec le paramètre msg
.
TransactionTestCase.
assertNumQueries
(num, func, *args, **kwargs)[source]¶Confirme que lorsque func
est appelée avec *args
et **kwargs
, num
requêtes de base de données sont effectuées.
Si une clé "using"
est présente dans kwargs
, cette valeur est utilisée comme alias de base de données pour laquelle le nombre de requêtes sera contrôlé. Si vous souhaitez appeler une fonction avec un « vrai » paramètre using
, vous pouvez le faire en enveloppant l’appel dans une fonction lambda
pour y ajouter un paramètre supplémentaire :
self.assertNumQueries(7, lambda: my_function(using=7))
Vous pouvez également l’utiliser comme un gestionnaire de contexte :
with self.assertNumQueries(2):
Person.objects.create(name="Aaron")
Person.objects.create(name="Daniel")
Il est possible d’étiqueter les tests afin de pouvoir plus facilement lancer un sous-ensemble particulier. Par exemple, vous pourriez étiqueter les tests rapides ou lents :
from django.test import tag
class SampleTestCase(TestCase):
@tag('fast')
def test_fast(self):
...
@tag('slow')
def test_slow(self):
...
@tag('slow', 'core')
def test_slow_but_core(self):
...
Il est aussi possible d’étiqueter un cas de test :
@tag('slow', 'core')
class SampleTestCase(TestCase):
...
Puis, vous pouvez choisir quels tests lancer. Par exemple, pour ne lancer que les tests rapides :
$ ./manage.py test --tag=fast
Ou pour lancer les tests rapides et les tests principaux (même s’ils sont lents) :
$ ./manage.py test --tag=fast --tag=core
Il est aussi possible d’exclure des tests par leur étiquette. Pour lancer les tests principaux qui ne sont pas lents :
$ ./manage.py test --tag=core --exclude-tag=slow
test --exclude-tag
a la priorité sur test --tag
, si donc un test possède deux étiquettes et que vous choisissez l’une d’elle tout en excluant l’autre, le test ne sera pas lancé.
Si l’une de vos vues Django envoie des courriels via la fonctionnalité d’envoi de courriels de Django, vous ne souhaiterez probablement pas réellement envoyer un courriel lors de chaque test de cette vue. C’est pour cette raison que le lanceur de tests de Django redirige automatiquement tous les courriels qu’il envoie dans une boîte artificielle. Cela vous permet aussi de tester chaque aspect de l’envoi de courriels, du nombre de messages envoyés jusqu’au contenu de chaque message, sans jamais envoyer réellement les messages.
Le lanceur de tests fait cela en remplaçant de manière transparente le moteur de messagerie normal par un moteur de test (n’ayez crainte, cela n’a aucun effet sur l’expédition de courriels en dehors de Django, comme un éventuel serveur de messagerie tournant sur votre machine).
django.core.mail.
outbox
¶Durant le fonctionnement des tests, chaque courriel sortant est enregistré dans django.core.mail.outbox
. Il s’agit d’une simple liste de toutes les instances de EmailMessage
qui ont été envoyées. L’attribut outbox
est un attribut spécial qui est uniquement créé lorsque le moteur de messagerie locmem
est actif. Il ne fait normalement pas partie du module django.core.mail
et il ne peut être importé directement. Le code ci-dessous montre comment accéder correctement à cet attribut.
Voici un exemple de test qui examine la longueur et le contenu de django.core.mail.outbox
:
from django.core import mail
from django.test import TestCase
class EmailTest(TestCase):
def test_send_email(self):
# Send message.
mail.send_mail(
'Subject here', 'Here is the message.',
'from@example.com', ['to@example.com'],
fail_silently=False,
)
# Test that one message has been sent.
self.assertEqual(len(mail.outbox), 1)
# Verify that the subject of the first message is correct.
self.assertEqual(mail.outbox[0].subject, 'Subject here')
Comme noté précédemment, la boîte de messagerie de test est vidée au début de chaque test des classes Django *TestCase
. Pour vider la boîte manuellement, attribuez une liste vide à mail.outbox
:
from django.core import mail
# Empty the test outbox
mail.outbox = []
Les commandes d’administration peuvent être testées avec la fonction call_command()
. La sortie peut être redirigée vers une instance de StringIO
:
from io import StringIO
from django.core.management import call_command
from django.test import TestCase
class ClosepollTest(TestCase):
def test_command_output(self):
out = StringIO()
call_command('closepoll', stdout=out)
self.assertIn('Expected output', out.getvalue())
La bibliothèque unittest fournit les décorateurs @skipIf
rz @skipUnless
pour permettre d’exclure des tests si vous savez à l’avance que ces tests vont échouer dans certaines conditions.
Par exemple, si la réussite d’un test exige la présence d’une certaine bibliothèque, il est possible de décorer le cas de test avec @skipIf
. Puis, le lanceur de tests signalera que le test n’a pas été exécuté ainsi que la raison, au lieu de laisser le test échouer ou d’ignorer totalement le test.
En plus de ces comportements d’exclusion de test, Django ajoute deux décorateurs de test supplémentaires. Au lieu de se baser sur une valeur booléenne générique, ces décorateurs contrôlent les capacités d’une base de données et excluent le test concerné si la base de données ne gère pas la capacité nommément indiquée.
Ces décorateurs utilisent un identifiant textuel pour désigner les capacités de base de données. Cet identifiant correspond à un attribut de la classe des capacités de connexion de base de données. Voir la classe django.db.backends.BaseDatabaseFeatures
pour obtenir une liste complète des capacités de base de données pouvant être utilisées comme critères d’exclusion de tests.
Exclut le test ou la classe TestCase
décorés si toutes les capacités de base de données indiquées sont prises en charge.
Par exemple, le test suivant ne sera pas exécuté si la base de données gère les transactions (par ex. il ne serait pas exécuté avec PostgreSQL, mais il le serait avec MySQL utilisant des tables MyISAM) :
class MyTests(TestCase):
@skipIfDBFeature('supports_transactions')
def test_transaction_behavior(self):
# ... conditional test code
pass
Exclut le test ou la classe TestCase
décorés si au moins une des capacités de base de données indiquées n’est pas prise en charge.
Par exemple, le test suivant ne sera exécuté que si la base de données gère les transactions (par ex. il serait exécuté avec PostgreSQL, mais il ne le serait pas avec MySQL utilisant des tables MyISAM)
class MyTests(TestCase):
@skipUnlessDBFeature('supports_transactions')
def test_transaction_behavior(self):
# ... conditional test code
pass
août 01, 2018